Le Président du Sénat Modeste Bahati Lukwebo a procédé à une mise au point en rapport avec la levée des immunités du Sénateur Matata Ponyo dans le cadre du dossier Bukanga Lonzo. À l'en croire, il y a eu deux tendances lors du débat sur le réquisitoire du procureur général près la Cour Constitutionnelle. Matata doit-il être poursuivi comme sénateur ou comme Premier ministre? Est-ce le procureur général près la Cour de cassation qui saisir le sénat ou son homologue de la Cour constitutionnelle?
Les sénateurs ont décidé alors d’écrire au procureur général près la Cour Constitutionnelle pour être éclairé davantage.
"Je voudrais vous dire que les questions des droits resteront toujours au cœur de nos préoccupations. Vous avez suivi ce qui s'est passé au Sénat parce quil y avait une longue discussion. Il nous a été demandé de lever les immunités de deux sénateurs dont celles de l'ancien Premier Ministre Matata Ponyo pour ne pas le citer. Nouus étions devant une discussion, un débat juridique, les uns soutenant qu’au moment de la commission des faits il était Premier Ministre donc il serait justiciable devant la Cour Constitutionnelle et si tel est le cas quelle est la procédure ? D'autres disent que pour le moment il n'est plus Premier Ministre, que faire ? En tant que Sénateur, il est justiciable devant la Cour de Cassation, ne serait-il pas mieux que la Cour de Cassation où le Procureur général près la Cour de Cassation qu'il nous saisisse ? Et en plus on a constaté qu'on a écrit à toutes les deux chambres à la fois donc comme si nous étions en congrès. Le débat nous a amené à écrire au procureur général près la Cour Constitutionnelle pour qu'il nous éclaire davantage mais les récupérateurs ont vite enfler en disant voilà on a rejeté la demande de levée des immunités. Il n'en est pas le cas. Nous ne sommes pas encore là, on est pas encore arriver à constituer la commission mais vous voyez la force des médias surtout quand ils sont manipulés », a expliqué le Président du Sénat ce samedi 15 mai 2021 lors dune activité scientifique au CEPAS, où il était invité pour procéder au baptême du livre du professeur MUKONDE intitulé Droits, libertés et devoirs de la personne et des peuples en droit international africain.
Par la même occasion, il a rassuré que le droit restera toujours au cœur de leurs préoccupations et a invité les juristes à toujours les éclairer.
"Je tenais donc à vous dire que le droit restera toujours au cœur de nos préoccupations, chers juristes, il faut nous aider chaque fois, il faut nous éclairer, pour nous éviter des ennuis et des imputations parfois dommageable"a ajouté Modeste Bahati Lukwebo.
Clément MUAMBA
