Au cours de la 18ème Réunion du Conseil des Ministres tenue le vendredi dernier, le gouvernement a noté une hausse préoccupante des prix de quelques produits de grande consommation tels que le sucre, le poulet congelé, le haricot et le maïs de graine.
« Pour la hausse des prix, les raisons ne sont pas seulement monétaires, il y a également des raisons liées à l’économie, parce qu’il se pose des problèmes sur la route des dessertes agricoles pour évacuer un certain nombres de denrées de première nécessité, vers les centres de consommation, dont le plus important reste encore la ville de Kinshasa », a expliqué le ministre des finances José Sele Yalaghuli.
Et d’ajouter:
« Il y a également pour le prix de sucre, selon les explications qui nous ont été données au cours de cette réunion par Madame la ministre de l’économie, Kwilu-Ngongo qui produit le sucre est en rupture des stocks pour pouvoir inonder les marchés ».
Selon lui, les raisons sont également à trouver dans les aspects structurels de l’économie.
« Donc il y a d’un coté ce qui concerne la hausse des prix des raisons monétaires, mais il y a également des raisons structurelles liés à l’économie, ce qui justifie d’ailleurs que le peu des ressources que nous avons nous puissions les affecter à améliorer l’état des routes ».
Le Vice-Premier ministre, ministre du Plan, Mme Élysée Munembwe avait abordé dans le même sens en soutenant que le taux de change n’était pas le seul facteur qui explique l’évolution des prix sur le marché des biens des services, mais aussi d’autres facteurs tels que le mauvais état de routes de desserte agricole, la saisonnalité, la rupture de stock, les anticipations des opérateurs économiques et les conditions climatiques.