Jeanine Mabunda a réagi aux propos tenus par Félix Tshisekedi à Londres au sujet de l’éventualité de dissolution du parlement. La présidente de l’Assemblée nationale s’est montré particulièrement ferme par rapport à l’interprétation des textes constitutionnels.
« N’est pas juriste qui veut. Nous devons être très prudents par rapport à nos opinions publiques, par rapport à nos citoyens du monde rural quand nous à Kinshasa nous évoquons des textes constitutionnels. C’est pour ça d’ailleurs que le droit prévoit qu’il y ait une spécialité », a t-elle déclaré devant les journalistes invités pour une cérémonie d’échanges de voeux.
Pour elle, cette tâche devrait être laissée aux spécialistes.
« Nous avons ici en RDC de grands professeurs du droit constitutionnel. Je leurs laisse parler de la constitution mieux que moi qui en toute humilité ai reçu ce texte avec des millions des congolais, j’y souscris et j’y obéis et je me laisse soumettre par ce texte », a t-elle ajouté.
Félix Tshisekedi avait menacé de « virer » des ministres ou mieux de dissoudre le parlement si le FCC ne joue pas franc jeu.
« Le Congolais m’a confié une mission et je dois rendre compte à ce peuple. Et celui qui ne va pas suivre mes instructions et qui s’attachera aux instructions de sa famille politique, il sera viré », avait-il déclaré le 19 janvier devant les congolais de Londres.
Et Mabunda d’ajouter:
« Pour ma part, je trouve aussi que le débat actuellement peut poser question. Il peut paraitre indécent, accessoire et mineur par rapport à la douleur sociale que vivent nos frères et soeurs ».