Invité de l’émission "Parole aux auditeurs" sur Radio Okapi, Albert Zeufack, directeur pays de la Banque mondiale en RDC, a rappelé les avantages du projet Inga 3, dont le conseil d’administration de la Banque mondiale a validé la première phase le 3 juin dernier, avec un financement de plus de 250 millions USD. Ce programme va, dans un premier temps, permettre l’accès à l’eau potable, à l’électricité et aux infrastructures principalement pour la population du Kongo-Central.
« Nous avons innové en concevant ce programme de développement et en nous assurant qu’on s'occupe d'abord des populations avant même qu'on arrive à la construction. La première phase va donc s'occuper des populations, que ce soit au niveau de l'électricité, de l'accès à l'eau et des routes », a-t-il fait savoir.
L’accès à l’électricité est d’autant plus urgent au vu de l’accroissement de la demande en électricité, avec la possibilité d’exploitation minière qui naît dans le Kongo-Central.
« Les minerais critiques sont devenus très demandés. Donc la demande même d'électricité a augmenté », a indiqué Albert Zeufack.
Aussi, pour cette première phase, le directeur pays de la Banque mondiale a indiqué que celle-ci va aussi consister à boucler les travaux d’études techniques avant le démarrage proprement dit des travaux de construction « dans quelques années ».
Entre-temps, la Banque mondiale va mettre en place un centre de formation qui a pour vocation de former la main-d’œuvre locale dans les travaux de construction des barrages et tous les autres métiers hydrauliques, afin qu’au moment opportun, la main-d’œuvre ne soit pas exportée.
Bruno Nsaka