À l’occasion de la 4ᵉ Conférence internationale sur le financement du développement, qui s’est tenue à Séville, en Espagne, ce mardi 1er juillet 2025, la République démocratique du Congo a fait entendre sa voix en faveur d’une réforme structurelle du système financier international.
Représentant le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, le vice-Premier ministre en charge du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement, Guylain Nyembo, a porté un plaidoyer incisif en faveur d’un nouveau paradigme économique mondial. Dans son intervention remarquée, il a déclaré :
« L’Afrique ne peut plus rester en marge des décisions stratégiques mondiales. »
Un plaidoyer pour plus d’équité et de solidarité
Dans son discours, le VPM Guylain Nyembo a souligné l’urgence d’une représentation plus équitable des pays en développement au sein des instances décisionnelles internationales. Il a appelé à une représentation inclusive des pays du Sud dans les institutions financières mondiales ; des mécanismes de financement plus souples, dépourvus de conditionnalités déstabilisantes ; une coordination renforcée entre bailleurs de fonds pour plus de cohérence et d’impact ; ainsi qu'une fiscalité internationale plus juste, notamment à travers une régulation accrue des multinationales polluantes.
Le numérique et le dialogue comme leviers d’efficacité
En marge des travaux de la conférence, Guylain Nyembo est également intervenu en tant que panéliste lors d’une session dédiée à l’usage des données et du dialogue comme outils d’une coopération plus efficace. Il a mis en lumière les efforts de la RDC pour intégrer l’innovation et la transparence dans la gestion de l’aide au développement.
Un engagement ferme pour un partenariat renouvelé
La participation active de la RDC à cette rencontre d’envergure confirme son engagement en faveur d’un partenariat mondial fondé sur la solidarité, l’équité et la justice internationale. Le pays entend jouer un rôle de catalyseur pour une Afrique plus influente sur la scène géopolitique et économique mondiale.
Cette intervention s’inscrit dans la dynamique engagée par le président Tshisekedi en faveur d’un ordre économique mondial plus juste, où les aspirations des peuples africains trouvent enfin un écho dans les grandes décisions planétaires.
Jean-Baptiste Leni