Via son compte X (ex-Twitter) ce mardi 20 mai, le président de la chambre haute du parlement de la République démocratique du Congo, Jean-Michel Sama Lukonde, s'est dit résolument déterminé à faire du Sénat une institution exemplaire, à la fois moderne, transparente et pleinement redevable devant la nation. Il annonce à cet effet une opération d'audits internes visant à dénicher les employés fictifs, en vue d'instaurer l'orthodoxie budgétaire et la transparence dans cette institution publique.
« J'ai engagé une série d'audits internes pour détecter les emplois fictifs et restaurer la rigueur dans la gestion des deniers publics. Chaque franc du contribuable doit servir l'intérêt général, et non entretenir des pratiques déviantes », a écrit Sama Lukonde.
Un personnel pléthorique au Sénat ?
Difficile de répondre à cette question cardinale pour le peuple congolais, mais le bureau de la chambre haute du parlement a initié récemment une opération de contrôle administratif et physique du personnel, visant à identifier les agents fictifs et à assainir la masse salariale.
Le 7 mai dernier, cette démarche a été mise en œuvre par le questeur du Sénat, Taupin Kabongo Mukengeshayi, pour l'optimisation des ressources publiques. Une commission ad hoc a été installée à cet effet.
D'après Didier Molisho, le coordonnateur de ladite commission, l'objectif est d'établir l'effectif réel du personnel administratif du Sénat. Cependant, ce dernier a laissé entendre que le nombre exact d'agents et cadres du Sénat est actuellement estimé entre 514 et 520 personnes.
César Olombo