Le bureau de l’Assemblée nationale a présenté, ce vendredi 11 avril 2025, son rapport sur la gestion financière de l’année 2024. Ce document a été soumis aux députés lors d’une séance plénière publique, au cours de laquelle il a été déclaré recevable. Une commission ad hoc a été mise en place pour procéder à un examen approfondi du rapport.
Dans sa présentation, la questeur de l’Assemblée nationale, Chimène Polipoli, a indiqué que les besoins budgétaires de l’institution avaient été évalués à 1.296,3 milliards de francs congolais. Ces fonds étaient destinés à couvrir quatre grandes rubriques : les rémunérations, le fonctionnement, les investissements, ainsi que les interventions économiques, sociales, culturelles et scientifiques.
Cependant, la loi de finances 2024 adoptée et promulguée n’a consacré qu’une enveloppe de 782,6 milliards de FC à la chambre basse du Parlement, soit seulement 60,37 % des besoins exprimés. Cette contrainte budgétaire a obligé le bureau à prioriser certaines dépenses jugées essentielles.
« Avec cette enveloppe déjà fortement comprimée, le Bureau de l'Assemblée Nationale a priorisé certaines dépenses incompréhensibles de son fonctionnement, notamment celles liées à la rémunération des Élus, aux réserves parlementaires ainsi qu’aux pensions des retraites viagères versées aux Députés Honoraires dont l’enveloppe a été doublée durant cette législature, à la suite de la prise en compte d’un lot important des nouveaux bénéficiaires », explique Chimène Polipoli, la questeur de la chambre basse du Parlement RD congolais.
