RDC : le CNPAV annonce la remise du prix "Kanyaka" pour ce vendredi 24 janvier en récompense des efforts de lutte contre la corruption

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PAR Deskeco - 23 jan 2025 11:16, Dans Corruption

La coalition « Le Congo n’est pas à vendre » (CNPAV) organise ce vendredi 24 janvier 2025 dans l'auditorium de la salle Silikin, à Kinshasa, la soirée de remise du prix "Kanyaka" visant à récompenser les efforts de lutte contre la corruption en République démocratique du Congo.

"Cet événement vise à honorer celles et ceux qui luttent avec acharnement contre la corruption, mais aussi à dénoncer les faits graves de corruption en République démocratique du Congo", a-t-on lu dans le communiqué de presse publié ce mercredi par le CNPAV.

Les votes pour le Prix de l’intégrité dénommé « Kanyaka » ont été lancés le mardi 15 janvier 2025 sur toute l'étendue du territoire national de la République démocratique du Congo.

"Les votes pour le Prix Kanyaka sont ouverts ! Participez massivement et partagez autour de vous pour célébrer l’intégrité en RDC. Votez pour le Prix Positif : honorez ceux qui construisent un Congo intègre et juste. Votez pour le Prix Négatif : dénoncez les actes de corruption qui détruisent notre avenir. Le Congo n’est pas à vendre ! Votez maintenant : corruptiontue.org/prix-kanyaka/p…", a-t-on lu dans le compte X du Congo n’est pas à vendre.

Le Prix Kanyaka a pour objectif d’honorer et de reconnaître les acteurs (qu’ils soient des personnes physiques ou morales) qui ont fait preuve d’un engagement et d’un courage exceptionnels dans la lutte contre la corruption ; et de dénoncer et décourager les faits de corruption les plus répréhensibles. Dans cet ordre d’idées, le Prix prévoit deux sortes de sanctions, à savoir positive (Or : 1er prix) et (Diamant : 2e Prix), consistant à récompenser ceux qui ont contribué activement à la lutte contre la corruption, et négative (Charbon : 1er Prix) et (Mazout : 2e Prix), visant à mettre en lumière les cas de corruption les plus graves, ayant eu un impact négatif considérable sur la société. Selon le CNPAV, la sanction négative vise les faits de corruption et non les personnes/organisations, car, justifie le consortium, « les allégations de corruption doivent être traitées avec le plus grand sérieux et doivent être basées sur des preuves solides. Il est également crucial de respecter les droits des individus, y compris le droit à la présomption d'innocence et le droit à un procès équitable ».

Le Prix positif repose sur plusieurs critères, à savoir, pour ce qui est des institutions et entreprises : la transparence et la redevabilité, les efforts de lutte contre la corruption, l'impact, la conformité aux normes internationales, la participation du public et l'innovation. Tandis que pour ce qui concerne les personnes, il y a les critères suivants : exposition à la corruption, risques pris, persistance, impact, intégrité et innovation. Quant au Prix négatif portant sur les faits de corruption, il y a des critères tels que : impact sur la société, impact financier, position et influence, intention et motivation, répétition des infractions, et violation de la confiance.

Bienvenu Ipan

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