Une délégation gouvernementale composée des ministres d'État, ministre des Infrastructures, Alexis Gisaro, du ministre de l'Aménagement du territoire, Guy Loando, et du ministre de l'Urbanisme et Habitat, Crispin Mbadu, a inspecté, le mercredi 9 octobre, l'avancement des travaux de la rocade de Kinshasa d'une longueur de 63 km. Elle partira de la cité de Mbudi en utilisant l'ancienne « Route des caravanes » et traversera les quartiers Mitendi, Joli site, Bralima, Riflar, Rail, N'Djili Brasserie, Cecomaf, Buma, Ndjoko, avant de déboucher sur la route Nationale numéro 1 par Badara, non loin de l'aéroport international de N'Djili.
Cette visite avait pour but de vérifier la qualité et l'exécution des travaux, qui sont suivis de près par le président de la République, avec des rapports trimestriels au Conseil des ministres, pour s'assurer que les travaux sont conformes et évoluent bien.Mise en place d’une commission interministérielle chargée de superviser les travaux Lors de cette visite, le ministre de l'Urbanisme et Habitat, Crispin Mbadu, a annoncé l'exécution du Plan particulier d'Aménagement (PPA) pour prévenir les empiètements et garantir le respect des normes d'occupation des terres.
« Nous avons réalisé des études concernant les emprises et les zones de recul », a-t-il précisé.
La loi exige un recul de 5 mètres pour les habitations et une emprise allant de 5 à 50 mètres, selon les besoins des infrastructures. Cependant, au-delà de ces emprises, le gouvernement souhaite définir des zones spécifiques, notamment pour des parcs industriels, des lieux d'habitation et espaces verts, a-t-il fait savoir.
Les autorités ont mis en place une commission interministérielle chargée de superviser les travaux de la rocade de Kinshasa et s'assurer que les normes techniques, environnementales et sociales sont strictement respectées tout au long du projet.
Dans le cadre du développement de la rocade, les autorités locales ont décidé d'une approche novatrice, en intégrant l'art et l'aménagement du territoire tout au long de cette grande infrastructure. En outre, ce projet d'ampleur nécessite aussi de prendre en compte l'impact social, notamment sur les habitants concernés par les expropriations. Une prochaine visite d'inspection est prévue dans 90 jours pour continuer à évaluer l'évolution des travaux.
Bienvenu Ipan