Une dizaine de plateformes numériques, accessibles dans les quatre langues nationales de la République démocratique du Congo, ont été mises en place pour stimuler l’entrepreneuriat et l’autonomie des jeunes par l’accompagnement des initiatives des porteurs des projets.
« Dans le cadre de notre programme, on a mis en place une stratégie qui tourne autour des outils numériques pour pouvoir accompagner tous les porteurs des projets (…) Il y a dix plateformes numériques qu’on a créés », a déclaré, Mme Elda Kasongo Tshilanda, assistante exécutive de Quantum vertex.
« Les innovations consistent à prendre en compte les niveaux intellectuels de tous les porteurs de projets parce qu’on s’entend que l’entrepreneuriat a besoin d’un soutien particulier », a-t-il ajouté.
Elle a révélé que ces plateformes, bien que numériques, sont accessibles dans les quatre (4) langues nationales afin de rendre le projet plus inclusif et faciliter l’accès à ces outils électroniques à tous les porteurs d’initiatives. « C’est un projet qui va aller dans tous les 145 territoires », a-t-elle fait savoir.
Elle a renchéri : « Nous avons une stratégie qui va fédérer non seulement les porteurs de projets mais aussi tout l’écosystème entrepreneurial, comme par exemple Telecom, des institutions financières, des ONG, on fédère tout ce qui navigue autour des plateformes pour permettre à ce qu’on puisse avoir cet essor au niveau entrepreneurial ».
De son côté, le coordonnateur général du « Mouvement des jeunes pour l’entrepreneuriat stratégique » (MOJES), Damien Twabilangana, a souligné que cette stratégie est présentée comme une réponse à l’engagement du président de la République de créer six millions d’emplois par le biais de l’entrepreneuriat, à l’issue de son deuxième quinquennat.
« Le renforcement de 1 000 000 de PME, bien évidemment en créant et stimulant les entreprises existantes pendant 5 ans. C’est une stratégie que nous avons mise en place à la disposition du président de la République par rapport à son premier engagement qui consiste à créer six millions d’emplois (6 000 000) par l’entrepreneuriat et le mode opératoire que nous proposons, c’est bien ce projet capable de pouvoir répondre à ce besoin », a-t-il dit.
Innovation
Ce système fonctionne dans d’autres pays, ce serait une innovation ici chez nous et présente quelque chose de très transparent.
À l’en croire, le programme Boost s’articule autour de trois axes stratégiques qui consistent entre autres à : « accompagner les PME à faibles capacités intellectuelles dans le développement de leurs activités à fortes potentialités ; assurer un accompagnement personnalisé des PME pour améliorer leur productivité, compétitivité et accès aux marchés ; enfin soutenir les startups et PME pour accélérer leur croissance en termes de chiffre d’affaires, visibilité et notoriété», tels que repris dans son programme.
Pour Mme Sylvie Badinabo, panéliste, la jeunesse est appelée aujourd’hui à saisir cette opportunité qui s’offre à elle, de pouvoir venir avec les idées qu’elle a et de les matérialiser.
Pour elle, si le financement continue toujours à faire défaut, cette structure mise en place vient grandement en aide à ces jeunes dépourvus de moyens financiers mais avec des idées à pouvoir matérialiser et à pouvoir générer des bénéfices dus à leur prestations et services et à tout ce qu’ils vont devoir produire. « Boost » est le premier programme qui favorise la mise en œuvre du Projet « 1 million de PME pour 8 millions d’emplois en RDC ». C’est une initiative du MOJES, en collaboration avec Quantum Vertex SAS. En tant que programme, Boost procède avec un schéma d’idéation, passant par la création, le financement et l’accompagnement des porteurs de projets innovants. Cette initiative disponibilise le « crowd funding » financement participatif comme première solution numérique de financement des PME en RDC.
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