L’honorable député national Eric Ngalula Ilunga, dans une correspondance déposée ce vendredi 15 septembre au Bureau de l’Assemblée nationale, adresse à Madame la ministre des Mines, Antoinette Nsamba, une question orale portant sur son arrêté ministériel n°00049/CABMIN/MINES/01/2022 du 22 février 2022 fixant le règlement sur les Tenders des substances minérales encadrées par la CEEC et ses conséquences sur la SACIM.
Selon ce député national, la cause de la « chute en enfer » de la SACIM (Société Ahnui Congo d’investissement minier) qui n’arrive pas aujourd’hui notamment à payer les salaires des ses agents est cet arrêté de la Ministre des Mines qui limite le monopole d’achat des pierres précieuses à seulement cinq opérateurs économiques congolais préalablement présélectionnés. Ces derniers s’accordent à imposer des prix bas comparativement à ceux appliqués sur le marché international en matière de diamant.
Dans ce contexte, soutient l’élu du Kasaï, la SACIM n’arrive plus à vendre sa production au mieux offrant se trouvant généralement à l’étranger Ce, conformément aux prescrits du Code minier actuel qui stipule à son article 85 : « La commercialisation des produits miniers qui proviennent des périmètres d’exploitation est libre. Le titulaire d’un permis d’exploitation peut vendre ses produits aux clients de son choix à des prix librement négociés ».
Dans sa série des questions posées à la patronne des Mines en RDC, l’honorable Eric Ngalula Ilunga veut avoir des éclaircissements sur la légalité et surtout l’opportunité de cet arrêté de la ministre des Mines ; l’intérêt que tire la RDC dans la limitation d’achat de la production de la SACIM à cinq opérateurs congolais seulement ; où en sommes-nous avec la perspective d’installation et le développement d’une bourse des substances précieuses alibi à la décision de cet arrêté ; ou encore sa réaction face aux difficultés actuelles de la SACIM.
La SACIM est implantée sur le site Tshibwe dans le territoire de Miabi dans la province du Kasaï Oriental.
DESKECO