C’est par un tweet posté le lundi 28 août 2023 que le vice-gouverneur de Kinshasa, Gérard Mulumba Kongolo dit Gécoco Mulumba, a choisi de mettre à nu la mauvaise gouvernance de l’Hôtel de ville de Kinshasa dirigé par le gouverneur Gentiny Ngobila Mbaka.
A en croire les allégations étalées par le vice-gouvernement, l’Hôtel de ville de Kinshasa baigne dans une mégestion sur tous les plans. Des arriérés de salaires des membres du gouvernement provincial et des membres de leurs cabinets à l’absence des conseils des ministres en passant par l’absence des frais de fonctionnement de tous les services essentiels de l’Hôtel de ville, Gécoco Mulumba ne s’est pas ménagé pour charger lourdement Gentiny Ngobila qu’il accuse même d’absenteisme.
Voici donc, les 10 points qui caractérisent l’administration Gentiny Ngobila à la tête de Kinshasa, ville peuplée de plus de 15 millions d’habitants :
- Le nom paiement des ministres et les membres de leurs cabinets depuis 26 mois ; même sort pour les 435 policiers affectés à l’Hôtel de ville ;
- Aucune convention médicacle pour la couverture santé des agents administratifs de l’Hôtel de ville, les soins ne sont ni pris en charge ni remboursés ;
- Impossibilité de faire fonctionner les services de la ville, les frais ad hoc inexistants ;
- Les services du gouverneur confirment que depuis qu’ils sont en fonction, il n’y a eu que 2 conseils de ministres, c’est une abbération dans une ville dont la population équivaut à deux fois la population du Gabon ;
- Nominations aléatoires en toute camaraderie et violation des us et coutumes en ce qui concerne la collaboration sur ces questions avec son adjoint ;
- Au monitoring sur l’action gouvernementale, le gouverneur fonctionne Sur base d’affinités, arrive au bureau aux heures et jours qui le conviennent et passe l’essentiel de ses instructions au téléphone ;
- La ville n’a que 2 camions Truck pour fonctionner, la société RASKIN n’a reçu aucun frais de fonctionnement depuis l’accession du gouverneur à la tête de la ville, doc depuis KIMBUTA, pas de carburant, pas d’achat d’engins neufs, ni de camions pour assurer la salubrité, 2 camions en état de délabrement avancé pour 26 communes ;
- 4 camions anti-incendie et qui ne se déplacent que si la victime assure la carburant. Dans la majorité des cas, ils arrivent tellement en retard que c’est pour la figuration. Au demeurant, depuis KIMBUTA, ils n’ont jamais reçu des frais de fonctionnement.
- La ville est fortement endettée. Certains baux résiliés et des services de la ville en procédure de déguerpissement ;
- Le gouverneur, l’autorité de rendez-vous manqués, ne communique que sur des faits divers, aucune communication de crise, la ville ne parle pas à ses administrés et ces derniers ne voient aucune perspective.
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