Les prix des denrées alimentaires flambent sur les marchés de Kinshasa. Cette surchauffe des prix inquiète plusieurs familles qui ont du mal à s’approvisionner des produits de premières nécessités.
Au marché de la Liberté ainsi que dans différents marchés situés à l'Est de Kinshasa, les vendeurs des denrées alimentaires font la loi. Au marché central de Kinshasa ou au marché de Gambela, la situation est la même : les prix ont pris de l'ascenseur.
Un sac de braise qui se vendait à 24 000 CDF soit 11,5 USD se négocie actuellement à 33 000 CDF (16,5 USD). Une situation qui dérange plusieurs foyers Kinois qui font recours à la braise par défaut du courant électrique qui souffre de stabilité.
Un carton de 10 kilos de poissons chinchards « 20+ » est passé de 52 000 à 59 000 CDF, soit un ajout de 6 000 CDF.
Un bidon d’huile végétale de 25 litres qui coûtait 92 000 CDF (46 USD) se vend aujourd'hui à 107 000 CDF (53,5 USD), soit une augmentation de 15 000 CDF (7,5 USD). Tout comme, un bidon d’huile de palme de 25 litres qui coutait précédemment 45 000 CDF (22,5 USD) est vendu actuellement à 52 000 Francs congolais soit un montant équivalent à 26 USD.
Les prix du maïs et du manioc ont également suivi la cadence depuis quelques jours. Un gros sac de maïs qui se négociait à 60 000 francs congolais, se vend actuellement à 80 00 CDF.
Pour certains marchands interrogés, la multiplication des taxes justifie cette hausse des prix. Les marchands se disent contraints de majorer les prix afin de tirer profit dans leurs affaires.
La surenchère se remarque dans presque tous les marchés de Kinshasa. Une situation qui inquiète la majorité des foyers Kinois. Il devient de plus en plus difficile pour faire des réserves à Kinshasa.
Notons que les députés nationaux ont déchu le ministre de l'économie Jean-Marie Kalumba, le mercredi 30 mars, suite à une motion de défiance initiée contre lui notamment sur la flambée des prix des biens de première nécessité et la dossier d'importation des chinchards de la Namibie.
Jordan MAYENIKINI
