Les syndicats représentatifs des travailleurs de la Gécamines sont parvenus à harmoniser leurs vues avec celles du staff dirigeant de l’entreprise sur le dossier STL (Société Congolaise de traitement de terril de Lubumbashi).
A l’issue de leur séance extraordinaire tenue du 18 au 20 avril, les syndicats représentatifs de la Gécamines notent : « la société STL a comme actionnaire unique Gécamines et sa filialisation n’a pas eu comme effet de la vendre aujourd’hui ni même dans l’avenir ; cette opération a permis à la Gécamines de transférer à sa nouvelle filiale les actifs récupérés de son partenariat avec le Groupe Forrest mais aussi la dette qu’elle avait contractée pour le désintéressement du Groupe Forrest ».
Les Syndicats représentatifs disent être arrivés à ces conclusion après avoir analysé minutieusement, avec l’aide des certains experts, le protocole cadre du 20/12/2019, leur réaction du 13 avril 2020, la réponse du PCA/GCM du 14 avril 2020 et le compte rendu de la réunion extraordinaire paritaire du 16 avril 2020 relative à la filialisation par la Gécamines de la STL.
Outre ces conclusions, les syndicats représentatifs se sont convenus, en accord avec le staff dirigeant de la Gécamines, de deux dispositions: 1.Le PCA actuel de la STL laisserait son poste à un autre dirigeant qui sera nommé PCA de la nouvelle filiale; 2.Les scories seront vendues à STL comme par le passé par la Gécamines.
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Rappelons que la STL est une filiale à 100% de la Gécamines. La révélation par les ONG des droits de l’homme de la vente des actifs de la STL a suscité une opposition des syndicats représentatifs de la Gécamines et des certaines organisations de la société civile comme ‘Le Congo n’est pas à vendre » qui a appelé le gouvernement à adopter un moratoire de la vente des actifs des entreprises publiques jusqu’à la nomination des nouveaux mandataires. La Gécamines a toujours clamé que personne n’a le pouvoir de vendre les actifs de STL.
Amédée Mwarabu
