Le Japon fait un don de construction des bâtiments du complexe scolaire Mukupayi, situé dans le territoire de Miabi (Kasaï Oriental) en République démocratique du Congo. Ce projet est financé dans le cadre du don non-remboursable aux micro-projets locaux contribuant à la sécurité humaine, pour un montant de quatre-vingt-dix-mille-huit-cent-six dollars américains (90 806 US$).
Le mardi 17 décembre, l’ambassadeur du Japon, Karube Hiroshima, a procédé à la signature du contrat de don avec deux représentants de la RDC. Il s’agit de Maurice Tshikuya, directeur général de l’Institut National de Préparation Professionnelle (INPP), et Wilfrid Maswambala, président de l’Association du développement et d’aide sociale (ADAS).
Ce projet consiste, d’une part, à construire deux bâtiments pour une école primaire de six salles de classe au total, et d’autre part, à fournir des équipements pédagogiques dans l’optique d’offrir un environnement d’enseignement primaire approprié à de nombreux enfants de ce territoire.
Par ailleurs, ce projet va également contribuer à l’amélioration de la qualité de l’éducation de base dans les provinces, ce qui constitue une urgence pour le gouvernement congolais.
La mise en place de ce projet a été faite grâce aux efforts de Maurice Tshikuya, DG de l’INPP, qui coopère avec le Japon depuis plus de 30 ans.
« Je dis un grand merci à son excellence l’ambassadeur du Japon pour ce geste combien louable que nous venons de concrétiser à cet instant. Je vous demande d’être notre interprète au près du gouvernement et du peuple japonais. Ce geste non seulement va changer la vie ou le niveau d’enseignement dans ce village éloigné de la ville de Kinshasa mais il va contribuer à la modernisation de l’enseignement dans la province du Kasaï oriental. Je suis très joyeux d’autant plus que moi-même, j’ai fait mes études primaires dans cette école », a expliqué Maurice Tshikuya.
Les infrastructures – bâtiments, salles de classe, laboratoires et équipements – sont des éléments essentiels de l’apprentissage dans les écoles. Il existe des preuves solides qu’une infrastructure de haute qualité facilite un meilleur enseignement, renforce l’apprentissage et réduit le décrochage scolaire.
Jordan Mayenikini