Le gouvernement de la République Démocratique du Congo est encouragé à essayer de nouvelles pistes dans le domaine agricole afin de diversifier l'économie comme voudrait la vision de Félix Tshisekedi.
Les 5 rapports de l'enquête de la Commission épiscopale pour les Ressources Naturelles (Cern/Cenco) proposent deux modèles après la mauvaise expérience avec le parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo. Il s'agit du service national et de service privé.
« La plupart des études menées sur le Parc agro industriel de Bukanga-Lonzo ont montré que le projet na pas réussi. Nous avons pensé à avoir une valeur ajoutée, cest-à-dire, dautres modèles dagriculture pour savoir quel serait le meilleur à présenter. Cest comme ça que nous avons proposé un modèle de lEtat (Service National) et un autre des privés (CDI-Buamanda) », dit le rapport.
En 2013, le Gouvernement congolais a procédé à un diagnostic du système de production agricole en RDC. Quelques problèmes furent identifiés, notamment la baisse drastique de la production agricole, la dépendance accrue aux importations, surenchère des prix des produits importés, déficience nutritionnelle par provinces, etc.
Ainsi, le Gouvernement avait levé loption de promouvoir des filières agricoles et de lagri business, par la création des Parcs Agro-Industriels. 20 sites avaient été ciblés, répartis dans les 11 anciennes provinces de la RDC.
Cest le 20 Février 2014 que le Gouvernement de la RDC a signé un contrat avec la Société Sud-Africaine AFRICOM COMMODITIES ltd pour la gestion quotidienne du Parc Agro Industriel de Bukanga Lonzo. Un projet situé dans le secteur de Bukanga Lonzo dans la Province du Kwango, sur un espace de plus de 70 000 hectares. Plusieurs productions sont alors attendues : maïs, soya, haricot, manioc, pomme de terre, arachides, tomates, oignons, poulets, etc. Un premier montant de 92 293 337 US $ sera ensuite débloqué par le Gouvernement pour la construction de lusine, laménagement du site et dautres travaux daccès au site.
Trois ans plus tard soit en 2017, les productions sont tombées en faillite suite lopacité dans la passation du marché public, la mauvaise tenue de comptabilité et le détournement de fonds, selon le rapport de l'audit de la société sud-africaine Ernest and Young.
Lepetit Baende