La RDC veut porter la connaissance de son potentiel minier à 32% en 2019

PAR Deskeco - 23 nov 2018 14:43, Dans Actualités

La connaissance du potentiel minier de la République démocratique du Congo est d’à peine 29% en 2018. Pour l’exercice 2019, le gouvernement s’est engagé à mettre en œuvre une stratégie « pour améliorer la gouvernance du secteur minier, mettre en évidence ses potentialités (par des études géologiques) et attirer de nouveaux capitaux pour accroître la production, la diversifier et élargir la chaîne de création des valeurs ».

Le ministère des mines, selon ses engagements contenus dans le rapport annuel de performance pour l’exercice 2019, ambitionne de porter le taux de connaissance du potentiel minier de “29% actuellement à 32% en 2019 avant de cibler 35% et 37 % respectivement en 2020 et 2021”.

En ce qui concerne le taux du potentiel géologique, le ministère des mines compte le porter “de 35% actuellement à 37% en 2019 avant de cibler 40 et 42 % respectivement en 2020 et 2021”.

Quant au taux de couverture de la cartographie minière du territoire congolais, le ministère des mines s’engage à le porter de “15% actuellement à 18% en 2019 et 20% et 22% respectivement en 2020 et 2021”.

« Il devrait résulter de cette stratégie un accroissement de la richesse nationale, du nombre d’emplois décents et des rentrées fiscales. Une condition nécessaire pour la réussite de cette stratégie et la résorption du déficit infrastructurel et énergétique ainsi que l’accès aux innovations », indique le gouvernement dans son projet annuel de performance pour l’exercice 2019.

Pour réaliser sa mission et répondre aux réformes économiques engagées par le gouvernement depuis plusieurs années, le ministère des mines s’est proposé un plan stratégique reposant sur les orientations ci-après : « Renforcement des capacités institutionnelles ; Intensification des recherches géologiques et minières ; Développement d’une industrie minière compétitive pour un développement durable et création d’emplois ; Promotion de l’image de la RDC en tant que lieu propice aux investissements miniers ; Soutien à l’industrie minière et environnement ».

Le ministère des Mines, “pour  développer un secteur minier compétitif et durable”, s’investit à améliorer la connaissance du sol et du sous-sol congolais à travers ces trois indicateurs: le taux de connaissance du potentiel minier, le taux de connaissance du potentiel géologique, le taux de couverture de la cartographie minière du territoire Congolais.

Premier producteur du cuivre en Afrique et premier exportateur du cobalt dans le monde, le Congo Kinshasa est un scandale géologique mais dont le pays ne dispose jusque-là que de très peu d’informations sur ses potentialités réelles par manques d’études géologiques et minières.

Amédée MK

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