Le Vice-Premier ministre, ministre des Infrastructures et Travaux publics, M. Willy Ngoopos a effectué, le vendredi 27 septembre tard dans la soirée, une visite d'inspection des travaux de construction du saut-de-mouton de Pompage dans la commune de Ngaliema. Selon son service de communication, cette première descente sur terrain depuis sa prise de fonction consistait à motiver les constructeurs afin de les contraindre au respect du délai fixé en vue de desservir la population de ce coin de la capitale.
Le Vice-premier ministre et ministre des Infrastructures et Travaux publics (ITP), M. Willy Ngoopos Sunzhel, avait promis dêtre derrière les services de construction après lactivation de la chaîne de dépenses par rapport aux travaux. Ainsi, cest à 22 h quil a débarqué, vendredi 27 septembre 2019, au chantier de construction du saut-de-mouton du quartier Pompage dans la commune de Mont-Ngafula, pour palper du doigt la réalité quant à lévolution des travaux.
A son arrivée, le patron des ITP a surpris plus dun au chantier. Les Chinois de la société CREC 8 et les agents de lOffice des voiries et drainage (OVD), très mobiles, ont guidé le Vice-premier ministre dans sa visite. Willy Ngoopos a tout inspecté. Dans tous les compartiments où il a été conduit, il na pas manqué de poser des questions sur tel ou tel autre aspect. Des remarques, il les a formulées à lendroit des constructeurs de cet ouvrage.
Le VPM a exhorté les constructeurs à respecter le délai fixé afin que les usagers de cet ouvrage sen servent aisément. « Pour ce faire, le travail au niveau de chaque chantier doit se faire jour et nuit, justement avec la mobilité des équipes, comme cela se fait sous dautres cieux », a-t-il décidé.
Présents sur le site, des ingénieurs de lOffice des voiries et drainages (OVD) et des représentants de lentreprise CREC 8 ont rassuré Willy Ngoopos que cet ouvrage prendra donc fin au mois de novembre prochain. Voulant voir les choses accélérer, le vice-premier ministre a mis un accent particulier sur les heures de service. Pour lui, il vaut mieux quaucun chantier ne puisse connaître linterruption. Doù, toutes les batteries doivent être mises en marche et que les travaux sexécutent vingt-quatre heures sur vingt-quatre, a-t-il indiqué.
« Si vous voyez ma présence au lieu que ça soit la journée mais cest plutôt la nuit, cest un message. Parce que je voulais que tous les chantiers soient comme ce que nous voyons sous dautres cieux. A un certain moment, il y a les équipes qui travaillent le jour et dautres la nuit. De façon simple, un travail prévu pour une année doit faire une année et non deux ans », sest-il adressé aux travailleurs de ce chantier.
Dans loptique dêtre rassuré quant à lévolution des travaux, Willy Ngoopos ajoute : « jétais rassuré au bureau quand je les ai reçus mais cela ne suffisait pas; il fallait que jeffectue cette descente pour que je me rassure davantage. Et, je vois que les travaux ont suffisamment avancé ». Ceci étant, le financement des parties restantes ne peut pas préoccuper les exécutants, car un décaissement a été déjà disponible dans la caisse de lOVD pour achever tous les travaux, a-t-il rassuré.
Lepetit Baende