Près de deux mois après la création de l Initiative pour la Promotion de lIndustrie Minière (IPM), qui est la nouvelle corporation de sept géants miniers au pays, le président de la Fédération des Entreprise du Congo ( FEC), Albert Yuma a dénoncé jeudi 11 octobre dernier un Syndicat extra territorial. Pour lui, cette structure contribue à creuser davantage un trou entre la population et ces investisseurs étrangers.
Albert Yuma a rappelé que la FEC nest linitiatrice de la révision du code minier qui est la raison du départ de sept géants miniers de la chambre de commerce.
Pour ceux qui pensent que cest aussi la FEC qui a révisé le code minier, je les remercie de leur confiance mais je vais les décevoir. Si nous avons effectivement participé à tous les travaux en permettant à tous les avis ou à toutes les instances parlementaires et gouvernementales de sexprimer, la FEC n'a pas tenu la plume du gouvernement malgré ce que certains esprits essayent de faire croire. A ceux qui ont quitté notre fédération pour créer une autre chambre ( Asiatique ou Occidentale), je suis convaincu quils font fausse route. En agissant de la sorte, elle ne donne pas une image positive de leur implantation dans notre pays. Je croix que la raison voudrait quils intègrent la structure commune dont la porte ne leur a pas été fermée, a indiqué Albert Yuma lors de la rentrée annuelle de la FEC.
Et dajouter lon entre librement dans cette corporation et on y sort librement également , et quil ne croit pas aux initiatives syndicales extra territoriales
Le 23 août dernier, le G7 miniers avait créé un nouveau syndicat afin dengager, selon eux, des discussions techniques avec le gouvernement sur les préoccupations de l'industrie concernant le nouveau code minier ainsi que les autres questions importantes de l'industrie minière en RDC.
Le Secrétaire Général de lIPM, Richard Robinson avait expliqué que pour lindustrie, le principal problème demeure lapplication de code minier révisé en 2018. Ce dernier compromet les investissements déjà consentis, individuellement et aux côtés des sociétés paraétatiques, sur la base des conditions garanties par le Gouvernement via la législation, des garanties spécifiques et des accords commerciaux bilatéraux, avait-il dit dans un communiqué du G7 miniers.
Willy Akonda Lomanga/ Desk Eco