Dans sa note de conjoncture économique couvrant la période du 10 au 17 octobre 2025, la Banque centrale du Congo (BCC) signale la baisse de certains produits de première nécessité, à l'instar du carton de poisson salé, très prisé à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), dont le prix est passé de 230 000 FC à 205 000 FC entre août et octobre 2025.
Par ailleurs, le carton de chinchard 25+ est passé de 90 000 FC à 80 000 FC, celui de cuisse de poulet de 69 000 FC à 65 000 FC, et celui de poulet 12+ de 151 000 FC à 140 000 FC, pour la même période.
La BCC révèle par ailleurs que le taux d'inflation hebdomadaire s'est établi à -1,88 %, contre -1,16 % la semaine précédente. Autrement dit, le prix général des biens et services a baissé de 1,88 %, contre 1,66 % la semaine précédente.
« En termes de contribution, le groupe « Produits alimentaires et boissons non alcoolisées » qui représente 70,02 % du panier de consommation a contribué à hauteur de 76,52 % à l'inflation hebdomadaire, suivi des « Logement, eau, électricité, gaz et autres combustibles » et « Restaurants et hôtels » avec des parts respectives de 7,53 % et 4,79 % », peut-on lire dans la note de conjoncture économique.
La BCC précise aussi que la baisse des prix sur le marché est « attribuée au raffermissement de la monnaie nationale face au dollar américain ».
« En cumulé et en glissement annuel, la décélération de l'inflation s'est poursuivie, les taux s'établissant respectivement à 2,74 % et 4,07 %, contre 10,26 % et 14,98 % sur la période correspondante de 2024. Il convient de noter que ces réalisations demeurent nettement inférieures aux prévisions d'inflation à fin décembre 2025, soit 7,8 % », peut-on lire dans le document.
Face à l'appréciation du dollar américain face au franc congolais, le gouvernement de la RDC préconise des suivis sur le terrain pour que cette appréciation ait des répercussions sur la vie quotidienne de la population, selon les instructions du président de la République lors de la 63ᵉ réunion du Conseil des ministres, le 3 octobre dernier.
Bruno Nsaka