En République démocratique du Congo, le secteur minier devrait « in globo rapporter au bas mot 4,38 milliards de dollars américains, soit 41,3 % des recettes courantes, évaluées à 10,62 milliards de dollars américains ». C'est ce qu'affirme l'agence de notation Standard & Poor's (S&P) sur son compte X.
Selon cette agence, l'impôt sur les revenus salariaux des expatriés, l'impôt exceptionnel sur les rémunérations versées aux expatriés ou encore l'acquisition des permis de recherche et/ou d'exploitation comptent parmi les principales sources de revenus miniers, sans oublier la redevance minière.
L'agence va même plus loin en classant la République démocratique du Congo en tête du top 10 des pays africains en matière de dépenses d'exploration minière en 2024. « Le pays attire davantage les investisseurs et capte le plus d'investissements directs étrangers (IDE) », a noté Standard & Poor's, attribuant cette performance au management de Kizito Pakabomba Kapinga, actuel ministre des Mines.
« Jamais le secteur minier n'avait été aussi attractif que sous la tutelle de Kizito Pakabomba. Le pays a gagné en crédibilité grâce au management de cet ancien de Total », peut-on lire.
Le même document souligne également que cette performance témoigne de la volonté de l'administration Tshisekedi d'assurer une gouvernance du pays conforme aux normes et standards internationaux. « Tout le contraire du far-west auquel ce secteur a été soumis entre 1996 et 2018. Voilà plus de dix mois que Kizito est à la tête de ce portefeuille, et les signes d'une longue période de prospérité sont déjà perceptibles », a relevé S&P.
Filiale de McGraw-Hill, Standard & Poor's (S&P) publie des analyses financières sur des actions et des obligations. C'est l'une des trois principales sociétés de notation financière, avec Moody's et Fitch Ratings. S&P est connue sur le marché américain pour son indice boursier S&P 500, pour son pendant australien, le S&P/ASX 200, ainsi que pour l'équivalent canadien, le S&P/TSX. L'agence de notation a marqué l'histoire le 5 août 2011 lorsqu'elle a abaissé la note de la dette publique à long terme des États-Unis de « AAA » (note maximale) à « AA+ », une première pour ce pays depuis 1917.
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