RDC : Le gouvernement s’engage à soutenir l’intégration de la gestion digitale pour notamment moderniser la gestion financière des entreprises publiques

Judith Suminwa, première ministre de la RDC. Photo d'illustration
Judith Suminwa, première ministre de la RDC. Photo d'illustration
PAR Deskeco - 15 déc 2024 09:12, Dans Entreprises

Prenant la parole pour clôturer les états généraux des entreprises du portefeuille qui se sont tenus à Kinshasa du 9 au 14 décembre 2024, Judith Suminwa, première ministre de la RDC, s’est engagée à soutenir l’intégration de la  digitalisation et  de la numérisation dans la gestion , la logistique, les ressources humaines et la comptabilité des entreprises publiques  de l’État pour les relancer et améliorer leur rentabilité.

« La transformation numérique permettra à ces entreprises de se projeter dans un futur où elles seront plus agiles, plus transparentes et mieux équipées pour répondre aux défis mondiaux.  La performance des entreprises de portefeuille de l’Etat est l’élément clé pour assurer leur pérennité et leur rentabilité. Nous avons vu au cours de ce débat, qu’il est impératif de mettre en place des pratiques de gestion rigoureuses, d’adopter des mécanismes de contrôle interne et d’assurer une audibilité complète des états financiers», a indiqué la cheffe du gouvernement de la RDC.

Pour ce faire, Judith Suminwa compte sur « le capital humain » pour « réussir cette transformation », qui passe notamment par leur formation.

« Nos agents publics et les dirigeants de nos entreprises devront être formés, accompagnés et soutenus pour qu’ils puissent jouer leur rôle dans cette réforme. Il est essentiel d’investir dans des programmes de formation continue, de développement des compétences et de gestion des talents », a-t-elle fait savoir.

La première ministre a également indiqué que son gouvernement va s’impliquer pour un recrutement basé sur le mérite dans les entreprises publiques, et non sur l’appartenance politique.

« Le gouvernement s’assurera que ces entreprises mettront en place des politiques de recrutement et de formation plus transparentes et plus dynamiques, afin de garantir que les meilleurs talents soient sélectionnés et préparés pour accompagner les entreprises publiques dans leur transformation. Ce processus doit permettre de répondre à l’adaptabilité et à l’innovation, deux qualités indispensables pour faire face aux défis de demain », a-t-elle martelé.

À la clôture des assises de ces états généraux du portefeuille, les participants avaient recommandé au gouvernement, notamment, « de désigner les mandataires publics en s’en tenant strictement au profil requis, évitant les nominations à caractère politique, par la prise en compte des diplômes, du parcours professionnel, des résultats des tests et des enquêtes sur la probité morale ».

Bruno Nsaka

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