Les travaux de la 8ème édition de l'Alternative Mining Indaba ont été lancés ce mercredi 2 octobre 2024 à Kolwezi, chef-lieu du Lualaba. Pendant trois jours, les acteurs du secteur minier réfléchiront sur les minerais critiques et la transition énergétique, et chercheront comment activer la voix et le pouvoir des populations pour une transition énergétique juste.
L'objectif de ce rendez-vous minier, selon les organisateurs, est de stimuler les principales parties prenantes de ce secteur à promouvoir la transformation des ressources minières brutes en produits finis avant leur exportation. Cela facilitera ainsi la création de richesses, d'emplois et de développement dans les zones impactées par l'exploitation minière. Plusieurs sessions et ateliers sont prévus.
Dans son discours devant un parterre de participants, le vice-gouverneur Clément Mufundji a axé son message sur l'importance de réguler l'exploitation minière afin qu'elle profite aux communautés locales, en particulier celles qui en subissent les impacts.
« La transparence et la redevabilité sont des piliers fondamentaux pour éviter les dérives qui ont trop souvent entaché le secteur minier. En tant que dirigeants, nous devons tout faire pour éliminer ce contraste entre la richesse générée par les ressources naturelles et la pauvreté qui frappe nos populations », a déclaré Clément Mufundji, vice-gouverneur du Lualaba.
Ces rencontres permettront également d'enrichir les discussions et de formuler des recommandations sur l'application du nouveau Code minier. Les experts venus de différentes régions de la République se concentreront aussi sur la contribution des activités industrielles au développement communautaire et à la protection de l'environnement, en insistant notamment sur l'importance de l'exploitation artisanale pour le développement des provinces concernées par les activités minières.
Avec ses minerais, la RD Congo se positionne comme un acteur clé dans la transition des énergies fossiles vers les énergies vertes et renouvelables.
Ben AKILI