A la 5ème semaine du mois de mai 2024, le taux d’inflation s’est inscrit à la baisse et ce après les ralentissements observés à la première et deuxième semaine du mois en cours. En effet, le taux d’inflation s’est établi à 0,175 % venant de 0,477 % une semaine plus tôt, portant l’inflation cumulée à 6,070 %, selon la Banque centrale du Congo.
A l’exception des postes « Articles d'habillement et chaussures », « Santé » et « Enseignement », dont les variations des indices sont demeurées nul d’une semaine à l’autres, le ralentissement de l’inflation en rythme hebdomadaire est principalement attribuable à la baisse de la majorité des autres groupes principalement le poste « Transports » à la suite de la baisse des prix des produits pétroliers à la pompe, souligne la même source.
En termes de contribution à l’inflation, les fonctions de consommation « Produits alimentaires et boissons non alcoolisées », « Transport » et « Logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles » ont principalement influencé le niveau général des prix avec une contribution à l’indice global de 68,1 % 8,2% et 7,4 %.
En glissement annuel, l’inflation est ressortie à 21,679 %. En annualisée, le taux d’inflation est projeté à 15,210 % contre une cible annuelle fixée à 11,3 %. Le taux d’inflation mensuel s’est établi à 1,45 % au mois de mai contre 0,721 % au mois d’avril 2024.
« Cette reprise de l’inflation est localisée principalement au niveau des fonctions (i) transport, suite au rationnement de l’offre du carburant observé au cours de certains weekends, avec des fermetures des stations-services, et la révision à la hausse du prix du litre du carburant (ii) produits alimentaires et boissons alcoolisées, consécutivement à la hausse de certains produits agricoles dont le blé et le maïs sur le marché international », rapporte la note de conjoncture de la Banque centrale.
En outre, il y a lieu de mentionner d’autres facteurs tels que l’aggravation des problèmes structurels comme l’impraticabilité de la nationale 04 ou de la chute du pont en Ituri, des problèmes climatiques et des pressions sur le marché des changes.
S’agissant de la semaine sous analyse, l’évolution des prix est corrélée principalement au niveau des prix des produits alimentaires avec notamment la hausse notable des cours des produits céréaliers, soutiennent les experts de la Banque centrale.
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