Une journée de réflexion et de sensibilisation a été organisée, ce mardi 19 à Béatrice Hôtel de Kinshasa, par le département des Ressources humaines de la Société nationale d'électricité (Snel SA) de la République démocratique du Congo. Placée sous le thème adapté en RDC : «Accroitre les ressources nécessaires à travers les femmes et les jeunes filles dans la paix pour un Congo paritaire », cette manifestation s'inscrit dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes (JIF) 2024.
Dans son mot d’ouverture, le Directeur des Ressources humaines, Yebelenga Isolo, a salué la hausse du taux de représentativité de la femme au sein de la société, passant de 1.112 en 2022 soit 19% à 1.135 soit 20,12% en 2023. Parmi ces femmes on retrouve 390 agents de maîtrise 286 cadres de collaboration et 45 sur 291 cadre des directions.
Mme Chantal Mishiku, conseillère et experte en genre à la cellule d’études et planification pour la promotion de la femme et protection de l’enfant au sein du ministère du genre a, dans son intervention, exhorté les femmes de la Snel a mettre les bouchées doubles afin de pousser la jeune fille à étudier avec assiduité et détermination afin de constituer la nouvelle classe congolaise dans tous les secteurs de la vie et occuper, dans l'avenir, des postes de prise de décisions dans les institutions publiques, sous la thématique de l’année « investir en faveur des femmes : accélérer le rythme ».
Six piliers ont été développés au cours de son intervention : investir en faveur des femmes ; mettre en œuvre un financement tenant compte du genre ; augmenter le nombre des femmes occupant des postes de direction dans les entreprises, à cet effet, elle a encouragé les femmes en général et celles de la Snel SA de militer pour leur inclusion dans les postes de direction ; mettre fin à la pauvreté ; passer à une économie verte et enfin soutenir les agents de changement féministes.
Pour avoir vécu les atrocités de la guerre en 1999, Mme Faïda Mwangilwa, consultante dans les questions de Genre à témoigner sur les atrocités que subissent la population dans l’Est du pays. Elle a appelé les femmes d’être les meilleures cadres et travailler avec responsabilités dans le ménage que dans le service.
Trois recommandations ont été formulées dans sa conclusion :
- Exiger la fin des hostilités, la fin de la guerre et le rétablissement de l'autorité de l'Etat sur l'ensemble du territoire national,
- Sauver des vies humaines dans les camps des deplaces où la souffrance est atroce,
- Aux femmes d’être des meilleurs cadres et agents qui travaillent avec responsabilité étant donné que l’entreprise est au centre du social des congolais.
Avant de clôturer la journée, une caisse de solidarité en faveur de victimes dans l’Est a été ouverte.
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