L'économie congolaise affiche une stabilité du cadre macro-économique malgré les répercussions de la guerre en Ukraine sur l'économie mondiale en général et africaine en particulier, selon la note de conjoncture économique de la Banque Centrale du Congo pour la période allant du 4 au 11 mars 2022.
Cependant, selon les experts de l'institut d'émissions, en dépit de la stabilité observée, l'économie nationale demeure exposée à certains risques dont notamment celui d'une inflation importée via les importations des produits alimentaires et pétroliers du fait de la guerre entre la Russie et l'Ukraine.
Tout aussi, la BCC redoute-t-elle l'impact potentiel de la hausse de la facture pétrolière sur le Budget de l'Etat.
Au plan international, la Banque centrale identifie comme risques potentiels le renchérissement des cours du pétrole suite aux tensions géopolitiques et à une offre rigide, le resserrement de la politique monétaire par les grandes banques centrales, qui pourrait induire des perturbations sur les marchés financiers, les tensions inflationnistes.
En tant que conseiller économique et financier du gouvernement, la Banque centrale recommande face à cette situation le renforcement de la coordination des actions des politiques budgétaire et monétaire ; la poursuite de la surveillance de l'offre et de la demande de liquidité bancaire ; la mise en œuvre continue des réformes retenues dans le cadre du programme avec le FMI; ou encore la mise en place d'un mécanisme de suivi et de veille pour préparer et mettre en œuvre les mesures de riposte par rapport aux risques identifiés.
L'inflation importée est une hausse générale et durable des prix du à une augmentation des coûts des produits importés. Cette hausse des prix concerne le prix des matières premières et de l'ensemble des produits ou services importés utilisés par les entreprises d'un pays. L'inflation importée est également appelée inflation par les coûts.
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