Tshopo : la vitale Route Nationale n°4 Kisangani-Bunia (RN4) coupée en deux suite à la pluie diluvienne

Route
Route de la RDC, photo d'illustration DESKECO.
PAR Deskeco - 27 oct 2021 09:27, Dans Actualités

La Route Nationale numéro 4 Kisangani-Bunia, long de plus de 600 km, l’un des axes importants du commerce à l’Est de la République est coupée en deux au point kilométrique 257 de la ville de Kisangani, dans le territoire de Bafwasende.

La pluie qui s’est abattue dans la nuit de jeudi à vendredi de la semaine dernière, a formé un bourbier de 7m2 dans une route mesurant 8m de largeur

Cette route traverse les villes de Kisangani, Bunia et Beni et revêt un caractère vital pour les populations de ces différentes villes.

D’après les témoins, ce sont les piétons et les motocyclistes qui peuvent relier les deux bouts de la RN4, pendant que des colonnes de véhicules se sont formés de part et d’autre en attendant une solution idoine assez rapidement.

Certaines sources dignes de foi rapportent que l’Office des routes a déjà plaidé auprès d’une entreprise chinoise en activité dans cet axe routier pour qu’elle intervienne pour supprimer les bourbiers.

Les villes principales traversées par la RN4 sont, d'Est en Ouest, Beni, Mambasa, Bafwasende, Kisangani, Banalia, Buta, et Bondo. La route traverse notamment des localités comme le village de Nia Nia (en), connu pour ses mines d'or, la cité de Mambasa, réputée pour ses Pygmées, et la réserve de faune à okapis.

Aussi surprenant que cela puisse apparaitre, la RN4 ne figure pas dans le programme d’action du Gouvernement Lukonde. Nous estimons à juste titre que cette omission doit être rapidement corrigée au regard de l’intérêt stratégique de cette route nationale. Qui plus est, le Gouvernement Ilunkamba a signé un accord avec un consortium chinois en 2020 en vue de l’asphaltage de la RN4. L’actuel Gouvernement doit donc revoir sa politique de réhabilitation des infrastructures de base en plaçant la RN4 en ordre utile aux vues de son importance capitale dans l’administration de plusieurs provinces de l’Est du pays. Au moment où le pays se tourne vers la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAF) ratifié le 22 janvier 2021 à l’Assemblée nationale, il est plus qu’impérieux de réhabiliter rapidement nos infrastructures et de sécuriser les provinces frontalières pour ne pas compromettre les chances de réussite de cet accord historique de l’Union Africaine.

Jordan MAYENIKINI

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