Cinq hommes en cagoule ont cambriolé, selon la Gécamines, dans la nuit du 13 au 14, les bureaux de la STL (Société Congolaise pour le traitement de terrile de Lubumbashi) à Lubumbashi et ont réussi à emporter l'ordinateur du directeur financier de cette filiale appartenant à 100% à la Gécamines.
"Pour pouvoir publier les informations concernant STL et des factures de sa comptabilité, il faut les trouver. Il se fait que, dans la nuit du 13 au 14 avril 2020, la société STL a été victime d'un cambriolage d'un genre particulier. Cinq hommes cagoulés se sont introduits au siège social de STL et, après avoir ligoté l'agent de sécurité, ont frauduleusement et violemment accédée à plusieurs bureaux (logistique, Finances, Secrétariat). Ils n'ont apparemment rien volé, sauf une chose essentielle : l'ordinateur du Directeur Financier", rapporte le communiqué de la Gécamines.
C'est ce cambriolage qui expliquerait, selon la Gécamines, la publication dans les réseaux sociaux, dans la journée du 14 avril, des tweets avec des documents et factures qui ne peuvent provenir de ce cambriolage.
"La Justice est saisie de ce dossier pour examiner les faits et appliquer la loi", assure la Gécamines qui, parlant de filiale, soutient que STL appartient à 100,% à la Gécamines et n'a été vendue à personne. Au contraire, STL a renforcé son profil d'opérateur minier en consolidant ses actifs dans le processus de filialisation initié par Gécamines".
Dans le dossier STL, tout est parti de l'ONG de défense des droits de l'homme ACAJ qui a dénoncé la cession des actifs de STL à la Gécamines. De même, le Collectif "Le Congo n'est pas à vendre", dans un communiqué du 15 avril, s'est opposé à cette transaction, appelant le président de la République et le gouvernement à décréter un moratoire dans la cession des actifs des entreprises publiques jusqu'à la nomination des nouveaux mandataires.
La STL est une filiale à 100% appartenant à la Gécamines.
Amédée Mwarabu