Intervenant sur Top Congo FM, Jean-Marc Kabund, président intérimaire de l’UDPS et vice-président de l’Assemblée nationale, s’est opposé à l’organisation du congrès. Parmi les arguments avancés, il soutient que réunir les deux chambres du parlement couterait très cher dans ce contexte. Il a même donné un montant: 7 millions de dollars américains.
Tant au sein du bureau de l’Assemblée nationale que du sénat, on rejette ces chiffres, qui pourraient relèveraient du populisme.
« Quand le congrès a tout le monde, il coute autour d’un million cinq cents mille dollars américains. Et là, c’est quand nous avons des invités, l’administration, les cabinets, etc. Alors qu’ici on parle d’un format réduit », dit un membre du bureau de Jeanine Mabunda.
« Nous sommes des gens responsables, nous aurons un congrès en ne dépensant pas autant que ceux que l’état voulait dépenser pour l’an 1 de l’alternance », ajoute Thambwe Mwamba sur Top Congo FM.
Les deux bureaux planchent sur environ 250 personnes au maximum dont le personnel administratif. Pas de cocktail, pas de badge, pas d’invitation. Plusieurs lignes du budget ont été écartées pour ce format réduit. Même le dispositif sécuritaire sera réduit. Côté média, seule la télévision nationale sera autorisée à accéder aux installations.
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Et comment se fera la sélection des participants? « Au niveau de la chambre basse, ce sera les présidents des groupes parlementaires qui vont s’organiser avec leurs partis et il y aura les responsables des commissions », ajoute un membre du bureau de Thambwe Mwamba.
Sur sa page facebook, le député de l’opposition Ados Ndombasi, qui dit qu’il ne participera pas à ce congrès, relativise également les chiffres avancés par Jean-Marc Kabund: « au dernier congrès, chaque député a reçu une prime de 1000 USD », soutient-il.
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