La Société civile n’est pas convaincue des explications données par la Gécamines dans son communiqué de presse du 23 décembre à propos du prêt de 200 millions d’euros contracté auprès d’une société affiliée à Dan Gertler peu avant que celui-ci ne soit sanctionné pour corruption par les Etats-Unis d’Amérique.
Devant ces zones d’ombre, la plateforme regroupant plusieurs ONG de la Société civile « Le Congo n’est pas à vendre » pose une quinzaine de questions à la Gécamines pour éclairer sa lanterne.
« Pourquoi le contrat de prêt de 200 millions d’euros n’a pas été publié ? Quelles mesures conservations la Gécamines a-t-elle prise pour éviter que cet argent ne soit transféré Ventora, au risque d’être exposé aux sanctions américaines ? Quel bilan la Gécamines fait-elle des multiples transactions avec Dan Gertler ? Dans quelle mesure la relation avec Dan Gerteler a-t-elle permis la relance de la Gécamines ? », sont autant des questions que cette plateforme qui milite pour la transparence dans la gestion du secteur extractif a posées à la Gécamines.
Rappelons que le 15 octobre 2019, le président du Tribunal de Commerce de Lubumbashi a, par son ordonnance n° 308/AMCM/10/2019, fait injonction à la Gécamines à payer à la société Ventora développement, appartenant à Dan Gertler, la somme de plus de 200 millions d’euros, prétendue lui avoir été accordée le 4 octobre 2017 par la société Fleurette Mumi Holding Limited, actuellement sous sanctions américaines.
C’est dans ce cadre que le collectif « Le Congo n'est pas à vendre » adresse ce questionnaire à la Gécamines.
Lire l'intégralité du communiqué de "Le Congongo n'est pas à vendre" ICI
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