La société minière Glencore se décharge de toutes les accusations de la plainte déposée le 15 décembre aux États-Unis d'Amérique par l'ONG International Rights Advocates (IRADVOCATS) devant un tribunal américain portant sur le travail des enfants dans les mines en République démocratique du Congo.
"Glencore n'achète, ne traite et ne négocie aucun cobalt ou cuivre extrait de façon artisanale", note Glencore dans son communiqué de presse daté du 17 décembre 2019.
Dans sa plainte, IRADVOCATS cite un certain nombre de concessions ayant été le théâtre d'accidents avec des blessés ou des morts, dont certains sont, à tort selon l'entreprise, présentées comme contrôlées et exploitées par KCC, une filiale de Glencore.
Citant les mines de Lac Malo et de Kamilombo, le Groupe installé à Baar en Suisse note que "ces concessions ne sont pas la propriété de KCC".
En revanche, Glencore reconnaît que certaines de ses concessions, dont celle de Tilwezembe qu'elle n'exploite plus depuis 2011, ont été envahies par les mineurs artisanaux et que la société a demandé, à plusieurs reprises sans succès, aux autorités congolaises de prendre des mesures pour évacuer ces envahisseurs.
Par ailleurs, Glencore fait savoir qu'elle gère "divers programmes visant à offrir des moyens de substance alternatifs et à aider les enfants à rester à l'écart des activités minières artisanales.
Glencore opère en République démocratique du Congo dans la province de Lualaba à travers ses deux filiales KCC (Kamoto Copper Company) et Mutanda Mining (Mumi).
Amédée MK
