Le ministre de l’Industrie, Aimé Boji Sangara, a démarré, mercredi 3 septembre 2025, une série d’audiences avec les responsables des principales structures placées sous sa tutelle pour de meilleures réformes industrielles en République démocratique du Congo.
Parmi les entités reçues figurent le Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI), le Conseil Congolais de la Batterie (CCB), l’Agence des Zones Économiques Spéciales (AZES), la Direction Générale du Développement Industriel (DGDI) et le Centre d’Appui à la Technologie et à l’Innovation (CATI).
Ces rencontres ont pour but de s’imprégner du fonctionnement de chaque structure, d’identifier les difficultés, d’évaluer les cadres organiques et les modes de gestion. Le ministre a exigé de chacune la soumission, dans un délai court, d’une feuille de route claire, axée sur des actions concrètes et réalisables.
Toutes ces initiatives devront s’inscrire dans le Plan directeur du ministère et rester alignées sur le Plan d’Action du Gouvernement (PAG). Après cette étape, une réunion technique de suivi est d’ores et déjà prévue, afin de définir les priorités du secteur industriel avant leur présentation à l’exécutif.
De son côté, le ministre a indiqué que le développement industriel est un levier essentiel pour la croissance nationale.
« Sans industrie, l’économie ne saurait décoller », a-t-il déclaré, tout en soulignant l’importance de réserver une place significative aux nationaux dans les opportunités industrielles, en vue de promouvoir les petites et moyennes industries souvent marginalisées au profit des investisseurs étrangers.
Par cette démarche, le ministre d’État entend poser les bases d’une industrie congolaise moderne, inclusive et compétitive, capable de valoriser les ressources locales, d’intégrer les nouvelles technologies et de générer davantage d’emplois pour les Congolais.
Divine Mbala