Dans la capitale congolaise, les femmes entrepreneures regroupées au sein de l'association Women Business RDC ont été formées sur l'exportation dans la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), ce lundi 26 mai 2025, au Centre d'étude pour l'action sociale (CEPAS).
Cette activité est organisée pour une durée de 5 jours et s'étendra au niveau des provinces, sous le thème « Préparation à l'exportation dans la ZLECAF ». L'objectif poursuivi par cette formation est d'expliquer aux femmes entrepreneures les bonnes pratiques permettant une vente efficace, tout en respectant les principes prescrits par cette organisation.
« Cette formation a pour objectif d'outiller ces femmes entrepreneures sur la réglementation des exportations sur le marché de la ZLECAF et sur la manière d'en tirer profit, en mettant en place des mécanismes pour lutter efficacement contre les obstacles auxquels elles se heurtent : l'accès limité aux financements, les tracasseries, le manque de formation et l'accès difficile aux différents marchés pour écouler leurs produits », a-t-on appris.
Le coup d'envoi de cette formation a été donné par le directeur des ressources humaines au Secrétariat général au commerce extérieur, Gabriel Mbemba Sita, qui a expliqué le bien-fondé de cette structure, tout en invitant toutes ces femmes entrepreneures à s'y investir. Il a par ailleurs précisé que le commerce informel transfrontalier est entre les mains des femmes en Afrique.
Cette initiative intervient après l'organisation en RDC de la 16e réunion des ministres du commerce des pays membres de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), tenue le 15 avril 2025, une activité qui avait réuni 54 États parties. Sur la liste des 6 439 produits congolais, seuls 209 ne seront pas concernés par la suppression des droits de douane.
Pour rappel, l'Accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine est le projet phare de l'Agenda 2063 de l'Union africaine. Il est entré en vigueur le 30 mai 2019. Cet accord vise à établir un marché unique pour les biens et les services, à permettre la libre circulation des personnes et des capitaux, et in fine à créer une union douanière afin de rationaliser le commerce sur le continent africain.
Divine Mbala