S’exprimant en marge de la tenue de la 55 ème édition du forum économique mondial à Davos à Suisse, la ministre des affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, a, au cours d’une interview, mis en avant les atouts économiques et environnementaux de la République démocratique du Congo.
Dans un monde qui fait face en permanence au défi énergétique, la ministre des affaires étrangères congolaise a rappelé la nécessite de coopérer avec la République démocratique du Congo. Pour Thérèse Kayikwamba Wagner, il est temps de prendre en compte aujourd’hui, la voix de l’Afrique, qui regorge des réponses solides face aux enjeux de la transition énergétique, dont notamment son pays, la RDC.
« La voix de l’Afrique doit être amplifiée, non seulement amplifiée en terme de visibilité ou d’audition, mais aussi travers des structures internationales qui gouvernent le monde. Je viens de la RDC, qui a quasiment toutes les réponses à tous les défis, dont le monde est en train de faire face. Il n’aura pas de la transition énergétique sans la RDC, nous sommes le deuxième et le dernier poumon du monde », rappelle-t-elle.
Thérèse Kayikwamba Wagner indique que le gouvernement congolais place l’année 2025 sous la campagne, en vue d’aspirer obtenir un siège au conseil de sécurité en vue de porter haut, non seulement la voix de la RDC, mais également celle de l’Afrique, dans la valorisation de ses richesses.
« RDC est riche en ressources naturelles, nous ne percevons pas cela nécessairement comme notre richesse, nous nous situons dans l’aspiration de pousser l’agenda de l’Afrique de l’avant. Avec le siège au conseil de sécurité, nous voulons pousser à une certaine réflexion stratégique pour notre pays, par exemple sur la connexion entre conflit et les ressources naturelles, qui est une realité que nous vivons depuis des décennies », indique-t-elle.
Rappelons que le Forum économique mondial se déroule du 20 au 24 janvier 2025, à Davos, en Suisse, sous le thème « Collaborer à l'ère de l’Intelligence artificielle». Il va réunir des dirigeants politiques, des chefs d’entreprise, des universitaires et des organisations non gouvernementales, pour échanger sur les principaux défis mondiaux et régionaux.
Jean-Baptiste Leni
