Le ministre des ITP, Alexis Gisaro a évalué, le lundi 4 novembre 2024, trois «obstacles» à la mise en œuvre du programme sino-congolais.
C'était lors d'une séance de travail dans son cabinet, à Kinshasa, avec la délégation de la Sicomines, celle de l'ACGT et l'entreprise SISC qui exécute les travaux du projet Rocades de Kinshasa.
Abordant la question sur le financement des études, Alexis Gisaro a fait comprendre à ses hôtes que la réussite d'un projet dépend des études menées au préalable. D'où, il a appelé la Sicomines a disposé 4% du fonds annuel pour faciliter les études; ce qui permettra au ministère des ITP de constituer une base des données pour des projets à venir.
Sur le même volet, Alexis Gisaro a martelé sur le respect des règles et de l'art : « L'entreprise qui exécute les travaux sur un projet ne doit pas être la même qui mène des études pour le même projet». A cet effet, il vaut mieux faire appel aux bureaux d'études quant à ce.
Mettre toutes les batteries en marche
S'agissant de la question de la sous-traitance, de 7 à 9 projets dont 3 ont été cédés à la partie chinoise en compensation de la Route de Nkamba, le patron des infrastructures congolaises a constaté qu'il n'y a pas d'exécution pour les 6 autres projets. Pour ce faire, le ministre d'État, ministre des ITP a appelé au démarrage des travaux surtout à la disposition du fonds par la Sicomines aux entreprises congolaises. Ainsi, il a accordé une semaine à toutes les parties prenantes pour tirer les choses sous le coup du projecteur.
Abordant la question du décaissement, le numéro un des ITP a appelé le partenaire financier à faire preuve de la disponibilité du fonds. Car, selon les accords, 30% du coût du projet devraient être disponibles dès la signature du contrat entre le gouvernement congolais et l'entreprise SISC mais ceci n'a pas été le cas. Alexis Gisaro a, par ailleurs, appelé la Sicomines à travailler d'arrache-pied afin de redorer l'image du programme sino-congolais.
À l'unanimité, Sicomines et SISC ont fait preuve d'une bonne leçon comprise. Sicomines a promis de mettre toutes les batteries en marche afin de disponibiliser les ressources financières nécessaires pour l'exécution de tous les projets du programme sino-congolais. L'entreprise SISC, quant à elle, a promis d'accélérer les travaux afin de respecter le délai qui lui a été imparti.
Bienvenu Ipan