L’Agence publique française et la délégation de l’écosystème entrepreneurial congolais qui séjourne en France ont entrepris, le mardi 9 avril 2024, des échanges en vue d’identifier des perspectives de financement dans le cadre de la deuxième phase du projet « Pour Elles ».
« Nous avons entamé une série d’échanges avec l’Agence publique française et la délégation de l’écosystème entrepreneurial congolais, du ministère de l’Entrepreneuriat petite et moyenne entreprise (EPME), en vue de pouvoir identifier des perspectives de financement dans le cadre de la deuxième phase du projet ‘Pour Elles’ qui sera appliqué pour accompagner les femmes entrepreneurs de la République démocratique du Congo », a déclaré Désiré N’zinga Birihanzi, ministre de l’Entrepreneuriat, petite et moyenne entreprise (EPME).
Selon la source, les échanges ont consisté en la présentation des différentes expertises entre les deux parties en vue de faciliter la mise en place de cette deuxième phase du projet, étant donné que l’Agence publique française est spécialisée dans la conception et la mise en œuvre des projets internationaux de coopération technique.
Le ministre N’zinga Birihanzi, a relevé que la présence du Fonds de garantie pour l’entrepreneuriat congolais (FOGEC) à ces rencontres avec les diverses organisations françaises qui accompagnent les entrepreneurs symbolise la volonté et la détermination communes de son ministère et du Fonds à trouver des moyens financiers pour accompagner efficacement les petites et moyennes entreprises congolaises.
« C’était évident que la présence du Directeur général des Fonds de garantie pour l’entrepreneuriat congolais (FOGEC) participe à ces échanges, car c’est l’institution publique en charge d’octroi des crédits aux jeunes et femmes entrepreneurs pour les aider à matérialiser leurs projets, d’où nous travaillons en synergie pour la bonne réalisation de la vision du chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo », a-t-il soutenu.
A cet effet, il a cité le premier engagement du chef de l’Etat consistant à créer beaucoup d’emplois en faveur des jeunes à travers l’entrepreneuriat, soit 6,4 millions d'emplois souhaités pour son deuxième quinquennat.
C’est dans ce cadre, a-t-il dit, que son ministère devrait inlassablement travailler pour l’aboutissement de cette mission en dénichant les pistes pour la mise en place de cette vision. Il a, en outre, indiqué que les deux parties se sont mis d’accord pour la matérialisation et l’application de la deuxième phase du projet dans le prochain mois, afin de permettre aux femmes détentrices des projets introduits et acceptés par les institutions d’accompagnement, de bénéficier des crédits pour leurs business.
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