Marc Ekila Likombio, ministre des Transports, Voies de communication et de désenclavement a annoncé la levée pour bientôt de l'interdiction des avions congolais de survoler l’espace de l’Union européenne, Schengen.
Au cours du briefing presse tenu lundi 16 octobre, le ministre des Transports a fait savoir que l'audit mené par l'Organisation de l'aviation civile internationale, entre février et mars 2023, a donné le côte de 64,56% à la RDC. A ce stade le pays remplit les formalités pour la reprise du survol des avions congolais à l'espace Schengen.
"Nous avons commencé le processus de certification internationale de nos aéroports... Ce qui n'a jamais été le cas bien avant. On est sur la liste noire de l'Union Européenne, il fallait remplir les conditions pour nous conformer aux normes de l'OACI. Aujourd'hui, nous venons de dépasser en termes de cotation la moyenne africaine qui est fixée à 55,69%. L'audit de l'Organisation de l'aviation civile internationale a donné le côte de 64,56% à la RDC. Nous venons de depasser la moyenne africaine. Donc, à ce jour nous remplissons les formalités pour permettre aux avions congolais de survoler l'espace Schengen", a-t-il déclaré.
À l'en croire, le pays a marqué plusieurs points dans le domaine de l'aviation civile. Ce qui explique l'amélioration de la cotation de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI).
"Le gouvernement a réalisé des merveilles dans le secteur des transports. On assiste aujourd'hui à la réhabilitation des aéroports... On assiste à la réhabilitation des aéroports de Mbuji-Mayi, Kananga, Kisangani, Goma... Un aérogare a poussé à Boende. Nous entrevoyons débuter la modernisation de l'aéroport de Mbandaka et de Gbadolite. Nous réfléchissons aussi pour la modernisation de l'aeroport de Tshimpi au Kongo Central", a-t-il ajouté.
Concernant la faillite de la compagnie aérienne Congo Airways, Marc Ekila a fait savoir que le gouvernement fait tout son mieux pour doter la population congolaise des avions afin d'assurer son déplacement, précisant les longues procédures pour l’acquisition de ces appareils.
Il convient aussi de préciser que les compagnies congolaises ne sont pas les seules mises à l’index. La liste noire de l’UE reprend également des compagnies angolaises. Aussi une flottille des transporteurs aériens de Philippines, d’Indonésie, de Gabon Kazakhstan, Mozambique, etc.
Jordan MAYENIKINI