Le ministre des finances, Nicolas Kazadi assumant l’intérim du Ministre de l’Economie Nationale, a présenté, parmi ses rapport lors de la 59ème réunion du Conseil des ministres, la situation sur les importations d’urgence du Gouvernement.
Point sur les importations d’urgence : Brossant le bilan de l’opération de l’achat des tonnes des poissons par le Gouvernement en Namibie, et en prévision de la fin de cette année, il a été préconisé l’option de collaborer de manière plus étroite avec les opérateurs du secteur privé afin de renforcer la confiance, la transparence et la synergie dans le but de mieux répondre aux aspirations de la population et dans l’intérêt général.
Le Ministre de l’Économie Nationale a.i. a été chargé de mener ces échanges approfondis avec les opérateurs économiques du secteur et ramener des propositions au Conseil des Ministres afin atteindre les objectifs ciblés de capturer le maximum des poissons du quota alloué à notre pays.
Concernant l’importation et la distribution des vivres frais, "tout est mis en œuvre pour rationaliser le circuit d’importation et de distribution. Ce qui impliquerait la réévaluation et l’adéquation des charges reprises dans les structures des prix desdits produits d’une part, et l’identification des facteurs qui seraient à la base des barrières tarifaires et non tarifaires qui surchargent de manière injustifiée ces structures des prix, d’autre part", renseigne le compte-rendu du Conseil des ministres.
Notons que, face à la résistance des importateurs de ces produits de grande consommation en RDC de respecter les prix concertés avec le gouvernement, ce dernier avait décidé de négocier un quota de pêche des chinchards à mettre à la disposition des opérateurs économiques congolais pour assurer le juste prix de ces produits sur le marché. Mais le processus a été confronté à plusieurs obstacles, notamment le temps pris par le gouvernement pour débloquer les fonds nécessaires (6 millions de dollars débloqués en Novembre). Les autres opérations de pêche qui devraient s’en suivre attendent toujours le financement.
Jordan MAYENIKINI