RDC : le Cabinet de Félix Tshisekedi en séminaire sur la vulgarisation des procédures d'exécutions budgétaire afin d'éviter tout dérapage

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André Wameso, Directeur de cabinet adjoint du Chef de l'État Félix Tshisekedi. Ph. Droits tiers.
PAR Deskeco - 24 fév 2022 09:45, Dans Actualités

À l'initiative du Directeur de Cabinet du Chef de l'État, un séminaire a été lancé de deux jours a été lancé mardi 22 février 2022 au Palais de la Nation à l'attention des membres du cabinet de la première institution de la République sur la vulgarisation des procédures d'exécution budgétaire. Il y a lieu de préciser également que ledit séminaire fait suite aux multiples difficultés que rencontrent les services lors des activations de leurs crédits, les contraignant ainsi à recourir à la caisse du cabinet qui n'est pas non plus épargnée de la contrainte budgétaire et du principe de plafonnement des dépenses publiques afin d'éviter tout dépassement budgétaire, considéré comme une faute grave dans la gestion des finances publiques. 

"C'est depuis le 31 décembre que le Chef de l'État a promulgué la loi des finances pour l'exercice 2022. À cet effet,la direction du cabinet dirigée par son Excellence Monsieur le Directeur de Cabinet Guylain Nyembo a tenu à organisé ces assises, un séminaire de deux jours afin de partager avec les différents services de la présidence les procédures relatives à l'exécution de cette loi des finances. À cela s'ajoute également l'arrêté du ministre du budget qui a été signé et transmis au cabinet fixant la répartition des crédits des différents chapitres de la présidence de la République", a dit devant la presse présidentielle André Wameso, Directeur de Cabinet adjoint du Chef de l'État chargé des questions économiques et financières. 

Monsieur Manda Vikiala, conseiller au collège économique et finances, est revenu sur les résultats attendus à l'issue de ce séminaire. L'objectif est d'éviter tout dérapages en matière de l'exécution du budget.

"Nous attendons qu'il y ait une bonne gestion des dépenses conformément aux dotations allouées par la loi des finances 2022 mais également nous attendons la responsabilité de chaque service de la présidence de la République pour se rendre compte que nous nous ne pouvons que dépenser à la limite de nos crédits puisque si nous consommons au-delà de ce qui nous a été alloués il y a ce qu'on appelle les effets devictions qui s'observent au niveau de la chaîne des dépenses en d'autres termes les dépenses d'autres services qui devraient être exécutées sont parfois rejetées"a-t-il indiqué toujours au micro de la presse présidentielle.

Lors de l'exécution des différentes lois des finances, la première institution de la République Démocratique du Congo sous Félix Tshisekedi ne cesse de s'illustrer dans les dépassements budgétaires. Pour l'observatoire de la Dépense Publique (ODEP), le dépassement budgétaire est une faute grave de gestion. Elle persiste qu’une gouvernance budgétaire assise sur des dépassements budgétaires ne peut permettre ni de créer de richesses, ni d’améliorer les conditions sociales de la population. Encore moins d’être susceptible de rendre effective la décentralisation, telle que prévue par la constitution. 

Jules Alingete Key, Inspecteur général de l'IGF, dans ces dernières sorties médiatiques, a rejeté les allégations de détournement et de mauvaise gestions dans les dépassements budgétaires observés à la présidence de la RDC. Il a déclaré qu’il y a dépassement budgétaire lorsque les paiements se font en procédure d’urgence surtout lorsqu'il s'agit de régler des questions impératives liées à la bonne marche du pays. Bien plus, il a précisé qu’après chaque dépassement, les missions de contrôle constatent réellement que les fonds sortis du trésor public ont été réellement affectés pour des causes qui sont justes.

Clément Muamba

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