L’or a connu une année 2020 assez particulière. Le prix du métal jaune a augmenté, passant la barre des 2 000 $ l’once avant de revenir à environ 1 900 $ l’once en fin d’année. Selon le World Gold Council, la demande et l’offre ont pourtant baissé à cause principalement du coronavirus.
La demande mondiale d’or a atteint, depuis la crise financière de 2008, son plus faible total trimestriel en décembre dernier, avec seulement 783,4 t. C’est l’une des conclusions du nouveau rapport du World Gold Council, qui précise qu’il s’agit d’une baisse de 28 % en glissement annuel.
Cette situation est à l’image de l’année 2020 contrastée vécue par le métal jaune. Alors que le prix n’a cessé de grimper durant plusieurs mois, la demande a suivi le chemin inverse. Cette baisse est liée au manque d’appétit des consommateurs de bijoux (-34 %), restés bloqués chez eux en raison des restrictions liées au coronavirus. La pandémie a également touché le secteur technologique avec une baisse de 7 % en glissement annuel.
Avec tous ces paramètres, la demande annuelle d’or a baissé de 14 % pour s’établir à 3 759,6 t. C’est la première fois, apprend-on, que la demande mondiale passe sous la barre de 4 000 tonnes sur une année depuis 2009. Notons que l’offre d’or a également subi les effets de la pandémie avec une baisse de 4 % en glissement annuel à 4 633 tonnes, soit la plus forte baisse annuelle depuis 2013.
Le 28 janvier, l’or se négociait à 1 841 $ l’once sur les principaux marchés boursiers du monde.
DESKECO avec Agence Ecofin