Dans les coulisses des détracteurs du DG de l'OGEFREM (Tribune)

Patient Sayiba
PAR Deskeco - 15 avr 2020 19:42, Dans Actualités

Lorsqu'on prône cette notion étrange  qu'est la gestion participative et orthodoxe axée sur les resultats, il y a de quoi priver le sommeil à certains gourous qui se réjouissent de la loi du moindre effort.

En homme averti et pour comprendre l'actualité qui défraye la chronique sur l'interpellation du DG de l'OGEFREM, nous ne nous sommes pas contentés des informations lues sur réseaux sociaux ou publiées par d'autres journalistes sans verification préalable; chose que la déontologie journalistique prohibe.

En effet, selon nos sources, par ailleurs crédibles sans l'ombre d'un doute, l'OGEFREM serait victime de son rayonnement actuel au point que beaucoup sont prêts à tout casquer pour espérer un changement susceptible de leur ouvrir la possibilité d'être nommé à la tête de l'OGEFREM. Pour cela, tous les coups sont permis pour mettre KO l'actuel DG.

Que lui reproche-t-on exactement? Pour satisfaire cette légitime curiosité, car il s'agit de la gestion d'un patrimoine public, nous sommes remontés dans le temps. Nous sommes le 13 juillet 2017, lorsque la Haute hiérarchie du pays décide de remplacer le duo KIKWA- INDIA par le duo SAYIBA-MANZILA. Une décision  pour sauver une entreprise qui n'existait plus que de nom au grand dam de TOUS; une époque surnommée "LA MOROSITE" que les agents de l'OGEFREM ne voudraient plus jamais entendre parler car pendant ce temps là l'OGEFREM traversait la pire période de son histoire avec notamment 5 mois d'arriérés de salaire, l'inexistence de couverture médicale et des frais de fonctionnement, le non versement des cotisations sociales dont l'impôt ou l'IRR, un budget approximatif  avec une Direction Générale où le titulaire et son adjoint se livraient au quotidien en spectacle dans une guerre ouverte au point de vouloir en venir aux mains. Bref, une période où les agents etaient clochardisés comme c'est pas permis. 

Dans tout ça et malgré les cris d'alarme des travailleurs à travers notamment leurs syndicalistes, aucune réaction de la justice, de l'inspection  du travail ou d'autres autorités politiques n'a été enregistrée. Cest seulement aujourd'hui que ces détracteurs semblent comprendre les notions de bonne gestion alors qu'ils ne sont plus aux affaires. Autant dire,  des vrais donneurs des leçons, mais pas des mauvais praticiens!!! 

Pour la petite histoire, et nous servant de l'adage qui renseigne que "quelque soit la durée de la nuit, le jour finit toujours par apparaitre", le 23 juin 2017, les syndicalistes obtiennent la convocation d'une tripartite de la Tutelle de l'OGEFREM, alors animée par le VPM MAKILA SUMANDA, et la présidence de ladite tripartite confiée  à son DIRCAB. La megestion est à son comble et KIKWA, DG,  tout comme INDIA, DGA,  ou encore Jemsy MULENGWA, PCA, ne peuvent rien pour remonter la pente. 

Bien plus, le Procès verbal de remise-reprise, signé le 13 juillet 2017 va davantage mettre à nu l'amateurisme qui s'était installé dans la gestion de ce patrimoine de l'Etat. Les preuves sont là et sont indiscutables. 

A partir de cette dernière date, beaucoup ne croient pas au miracle de voir la nouvelle équipe SAYIBA-MANZILA sortir l'OGEFREM du profond gouffre. Ils ont hérité d'un passif de plus de 40 millions de dollars américains. Mais, avec la détermination sans pareil, la nouvelle équipe s'oblige de fonder son action  autour de la discipline,  du savoir-faire,  la justice  et la paix sociale. D'entrée de jeu, un audit est organisé et les auteurs des malversations qui avaient mis à genou l'OGEFREM sont  decouverts et mis hors jeu. Et ce, malgré les interférences de tout genre fondant leur plaidoyer sur une prétendue chasse à l'Homme à savoir les ressortissants de Kwango. 

Dans cette agitation, la Primature se saisit de la question en mettant en place une Commission ad hoc dont les conclusions ont constaté la régularité de la procédure disciplinaire et le caractère  gravissime des faits qui ont donné lieu au licenciement  des 9 agents et cadres. Pour ces derniers, plutôt que de recourir à la justice pour obtenir une éventuelle réhabilitation, ils ont choisi de saper les efforts des nouveaux animateurs de l'OGEFREM comme si cela pouvait les consoler. 

Pendant ce temps, les résultats sur terrain justifient l'Homme au point de lui valoir le surnom de "DOUBLE BABORDS" ou "DG ANDROÏD"  chanté avec joie par  l'ensemble du personnel. Comme on ne peut s'en douter,  tous ces mérites n'arrangent  pas les affaires de ceux qui voudraient le voir échouer. Malheureusement pour ses détracteurs, les stratégies de travail mises en place présentent de plus en plus  l'OGEFREM comme le porte etandard d'une gestion avertie. Cela va notamment de la signature du Protocole actualisé OGEFREM-DGDA à la mise en place d'un  système électronique efficace de gestion du fret congolais à l'import-export en passant par  la régularisation des rapports avec divers partenaires, le retour au civisme fiscal, la régularité de la paie, l'amélioration du budget qui passe du simple au triple,  la signature des conventions medicales pour une meilleure prise en charge des soins du personnel, la réévaluation des études sur le méga projet intégrateur et régional "projet sec de Kasumbalesa",  le retour aux fondamentaux d'un Véritable Conseil des Chargeurs,... 

Face à  ces résultats spectaculaires, plutôt que d'y prendre plaisir et donner dautres bonnes orientations dans ces œuvres qui honorent la RDC dans ce secteur, une messe noire, tenue par certains compatriotes à mal de positionnement, multiplie des stratégies pour éliminer l'artisan, et ce, par un melange d'accusations infondées et coup bas à tous les niveaux, comme si ce pays n'avait droit qu'à la mediocrité. 

A ce jour, nos enquêtes démontrent sans l'ombre d'un doute, que l'OGEFREM est victime de son rayonnement et que cet acharnement est le fruit de la fameuse politique de "otes-toi  de là pour que je m'y mette". 

Les autorités politiques, les organes de justice, les organes de presse, ... devraient jeter un coup d'oeil sur le mobile, la technicité  et la moralité de ceux qui en veulent à Monsieur SAYIBA, DG de l'OGEFREM,  car c'est de lui qu'il s'agit et non de l'OGEFREM comme institution. 

L'investigation se poursuit pour ne pas voir couler ce patrimoine de l'Etat, victime  de son  rayonnement  actuel, fruit d'une gestion rigoureuse imprimée par le duo SAYIBA- MANZILA.

Jean-Michel Mpangi Mutombo

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