La Direction générale des impôts (DGI) est la plus importante des trois régies financières en termes de contribution aux recettes publiques. En 2019, la DGI, à elle seule, a contribué à hauteur de 49,7% aux revenus publics de la République démocratique du Congo à 3719,6 milliards CDF, soit 2,228 milliards USD, selon la Banque centrale du Congo dans son rapport sur la politique monétaire en 2019.
Signalons qu’u cours de l’année 2019, la gestion des finances publiques a été menée dans un contexte marqué aussi bien par l’adoption du programme économique du gouvernement au Parlement que par la conclusion d’un programme de référence avec le FMI le 28 octobre.
« S’agissant des opérations financières de l’Etat, les revenus et dons, pour l’année sous étude, se sont établis à 8.204,6 milliards1 de CDF (4,915 milliards USD) contre 7.937,1 milliards une année auparavant. Quant aux dépenses, intégrant l’amortissement de la dette, elles ont atteint 9.090,1 milliards de CDF, en progression de 10,4 % comparativement à son niveau de 2018. De ce qui précède, il s’en est dégagé un déficit représentant 1,0 % du PIB pour l’année sous analyse contre 0,4 % l’année précédente », note la Banque centrale du Congo dans son récent rapport sur la politique monétaire en 2019.
Au cours de 2019, les revenus et dons, chiffrés à 8.204,6 milliards de CDF, ont connu une progression de 3,4 % par rapport à 2018. Cette situation tient notamment de l’accroissement des dons projets, selon la BCC. En outre, les trois régies financières à savoir la DGI, la DGDA et la DGRAD ont enregistré des taux de réalisation respectifs de 90,0 %, 75,8 % et de 94,2 %. Les recettes provenant des « Pétroliers producteurs » ont représenté 61,9 % de leurs prévisions alors que celles localisées dans la rubrique « Dons et autres recettes », constituées uniquement des dons projets en 2019, ont connu un taux de réalisation de 90,4 %.
En ce qui concerne la structure des ressources mobilisées, les recettes du Trésor public ont été constituées à plus des deux tiers par des impôts directs et indirects ainsi que par la fiscalité douanière sous l’encadrement respectif de la DGI et la DGDA. Ces recettes ont représenté, dans le même ordre, 44,0 % et 24,5 % de l’ensemble de recettes publiques.
Les recettes non fiscales, collectées par la DGRAD, leur part dans le total a été de 13,9 % alors que les rubriques «pétroliers producteurs» ainsi que «Dons et autres recettes» ont contribué respectivement à 3,2 % et 14,4 % dans l’ensemble des recettes publiques.
Amédée Mwarabu
