Le gouvernement doit mobiliser, au courant de cet exercice 2020 au moyen du prélèvement de l’IPR (Impôt sur les rémunérations professionnelles), un montant de 432,5 milliards FC (256 millions USD) seulement dans les administrations publiques relevant du budget de l'Etat, selon l’accord passé avec le Fonds monétaire international (FMI) dans le Programme de référence (octobre 2019 à mai 2020).
L’IPR sera retenu donc sur les primes des agents et fonctionnaires de l’Etat et sur les membres des institutions politiques et assimilées dans le cadre de ce budget 2020. C’est une de trois mesures additionnelles pour la mobilisation des recettes publiques.
Alors que l’Etat doit remplir ce critère quantitatif du Programme de référence, plusieurs administrations relevant du Budget de l’Etat sont en train de protester contre le prélèvement, dès cette année 2020, de l’IPR.
Ces administrations chercheraient à trouver un accord avec le gouvernement pour une application concertée de l’IPR. Pourtant, l’IPR a été étendu aux fonctionnaires de l’Etat et au personnel des institutions politiques en vue d’accroitre le niveau des recettes qui reste faible en République démocratique du Congo qui accuse à peine 9% de pression fiscale contre une moyenne africaine de 20%.
A (RE) lire: Ce qu'il faut savoir sur l'IPR
Dès lors, les professeurs de l’ESU (Enseignement supérieur et universitaire) qui ont repris la grève ce lundi 24 février, les magistrats, les agents et cadres de la Fonction publiques, les enseignants de l'EPSP, les médecins des hôpitaux publics qui ne cessent de menacer le gouvernement, auront du mal à trouver gain de cause.
Amédée Mwarabu