Le déficit infrastructurel est cité parmi les obstacles à lintégration africaine et au déploiement de la Zone de libre-échange continentale (ZLEC). Avec ses 2 345 410 km², la RDC devra améliorer notamment son réseau routier pour accélérer le développement de la ZLEC.
Au sommet extraordinaire du conseil exécutif de lUnion Africaine à Kigali (Rwanda), plus de 40 pays dont la RDC ont signé laccord sur la Zone de libre-échange continentale (ZLEC). Ce projet devra permettre la création dun marché de plus dun milliard deux cents millions de personnes, avec un produit brut combiné de plus de trois mille milliards de dollars. Parmi les éléments favorisant lintégration, il y a également le transport, et la RDC est attendue au tournant.
«Pour un pays comme la RDC, cela représente une opportunité majeure de pouvoir nous balancer sur un marché de loin au-delà de nos frontières. Cela sous-entend également, pour nous, un grand défi de planification pour que nous soyons prêts à jouer notre rôle. Lorsquon parle de cette Zone de libre-échange, on parle également du transport. Nous sommes le trou noir qui coupe le Nord du Sud. Nous devrons jouer un rôle important pour pouvoir assurer cette intégration physique. Nous avons des devoirs et des opportunités. Nous avons également le rôle de donner de lénergie à lAfrique», a dit à ACTUALITE.CD AL Kitengie, stratégiste et économiste.
Selon un rapport de la commission spéciale du suivi routier de décembre 2016, la situation des routes est « catastrophique sur toute létendue de la RDC« . Ce rapport explique, par exemple, que Kinshasa ne dispose que dun réseau routier long de 3 364 km, soit un taux de 28% sur 12 000 km des routes qui devraient exister, selon la norme.
Etat du réseau routier dintérêt général (source:Cellule Infrastructures)
Le réseau routier congolais aujourdhui
Daprès les chiffres de la Cellule Infrastructures, qui est un organe technique du ministère des Infrastructures, le réseau routier de la RDC comprend au total 153.209 km dont 58.509 km de routes dintérêt général, à charge du ministère des Infrastructures, placés sous la gestion de lOffice des Routes « OR, en sigle », dont environ 3.000 km sont revêtus. Le ministère des Infrastructures a défini un réseau prioritaire de 23.140 km, qui sarticule sur les 3 principaux corridors de transport Ouest/Nord-Est, Nord/Sud, Ouest/Sud-Est qui relient les chefs-lieux des Provinces et les principaux centres administratifs. De ce réseau prioritaire, il a été extrait un réseau ultra-prioritaire de 15.836 km à rouvrir durgence pour contribuer à la réunification et à la relance économique du pays.
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Patient LIGODI, Desk Eco