Sindika Dokolo : « J’espère revenir dans mon pays… J’aimerais qu’on puisse avoir des congolais qui se lancent dans les industries »

PAR Deskeco - 10 fév 2019 18:38, Dans Actualités

L’homme d’affaires et collectionneur d’art congolais Sindika Dokolo, espère rentré en RDC. Il veut rentrer pas pour la politique, mais pour investir. Il l’a dit au cours de l’émission Face à Face de la Radio Top Congo FM.

« Mon objectif, c’est de rentrer. C’est mon pays. Au-delà des Congolais debout, moi, ce que je sais faire, c’est ce que mon père à fait avant moi. C’est des affaires, mais des grandes affaires, pas faire des affaires des commerçants. Moi, j’aimerais qu’on puisse avoir des congolais qui se lancent dans les industries », dit l’homme d’affaires de 46 ans installé en Angola depuis 1999.

Il a investi dans plusieurs pays et possèdes des intérêts dans plusieurs entreprises, Sindika voit grand et il ne le cache pas.

« Je suis un des rares congolais, je suis propriétaire d’une cimenterie, d’une brasserie. Je suis dans l’énergie. Je suis dans l’agro-industrie. Je voudrais pouvoir rentrer dans mon pays pour pouvoir reconstruire ce pays. Mais encore faut-il que la donne soit changée. Aujourd’hui au Congo, ceux qui peuvent contribuer, ceux qui comptent ce sont les politiques et les politiques qui vivent selon une loi est très simple : je vais dans mon petit coin chercher un espace de représentativité et je vais essayer de le vendre au plus offrant. On doit arriver à changer ce paradigme là », dit-il.

Initiateur du mouvement citoyen Les Congolais Debout, il clame son gout pour l’action de la société civile. Il veut une société civile active, celle qui prend part au dialogue avec le pouvoir public pour faire avancer les choses.

« Je pense que c’est très important que dans la société civile qu’on est ceux qui vont dialoguer avec le pouvoir public, qu’on ait le secteur privé qui va au chapitre sur des grandes questions économiques. Ce n’est pas normal aujourd’hui qu’on ait tellement d’énergie, des mines, d’espace, mais qu’on ait pas un seul homme d’affaire congolais qui dit moi je suis un capitaine d’industrie dans les mines, dans la logistique, etc. », ajoute t-il.

Il espère un dialogue avec les nouvelles autorités du pays pour, dit-il, faire germer ces nouvelles idées.

« J’aimerai participer à ce dialogue-là. C’est pour arriver à dire : qu’est-ce que je peux aujourd’hui apporter à mon pays pour qu’au moins ma génération ait servi à quelque chose », note t-il.

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