Le gouvernement congolais a déjà tranché. Les opérateurs miniers vont continuer à payer la Taxe de promotion de lindustrie dite TPI.
Cependant, pour clore ce dossier, le Fonds pour la promotion de lIndustrie (FPI) est prêt à un dialogue avec la Fédération des entreprises du Congo (FEC) sur la TPI.
« En ce qui concerne linstruction du Gouvernement en rapport avec la continuité de la perception de la Taxe de promotion de lindustrie (TPI), le Fonds de promotion de lindustrie reste ouvert dans une dynamique de dialogue avec la FEC pour poursuivre la mission de financer ses affiliés », souligne le FPI dans son communiqué diffusé le 22 février.
Dans le même message, le FPI dément les informations sur la corruption et les détournement de ses fonds par certaines autorités politiques dont certains médias ont fait échos la semaine dernière.
« Consécutivement à son communiqué du 29 janvier 2019, le Fonds de promotion de l'industrie porte à la connaissance de l'opinion publique que depuis quelques semaines, des informations erronées sur ses débiteurs sont véhiculées au travers des médias et réseaux sociaux par des personnes mal intentionnées et en quête du sensationnel dans le seul but inavoué de jeter l'opprobre sur ses dirigeants ainsi quà certaines autorités politiques bien ciblées. A ce sujet, le FPI apporte un démenti formel sur la véracité des informations rapportées notamment par RFI dans son édition du journal Afrique du mardi 19 février 2019 et de la télévision TV5 dans son journal Afrique du mercredi 20 février 2019 à 21h30, qui ont fait allusion sans preuves, à des pratiques de corruptions et de détournements des fonds du FPI par certaines autorités politiques (congolaises), note le FPI.
Aussi, le FPI soutient-il qu'étant établissement public ayant reçu mission de promouvoir l'industrie locale, pour recouvrer ses créances, il utilise plutôt « des voies et canaux autorisés et non ceux anonymes ».
Ainsi, le FPI dit refuser « d'être utilisé à chaque fois quil se profile des nominations et autres mises en place des nouveaux dirigeants, comme cheval de Troie en faveur des politiciens en mal de positionnement pour se régler des comptes, en instrumentalisant les Ong qui sévertuent à envenimer les antagonismes dans le microcosme politico-administratif pour régler leurs divergences politiques ».
Lepetit Baende