La Générale des carrières des mines (Gécamines), société tenue intégralement par la République démocratique du Congo (RDC), produit depuis quelques semaines une cathode de 99,98% de pureté, ont révélé cette semaine ses dirigeants.
L'entreprise publique a atteint cette perfection après des investissements réalisés par l'État à hauteur 52 millions de dollars en 2017 et 2018.
Cette société qui collecte également des taxes et impôts auprès d'autres multinationales pour le compte de l'Etat, exploite le cuivre et le cobalt concentrés dans cette région riche en minerais, dont l'uranium.
Une "transformation structurelle"
Par le passé, la Gécamines produisait du cuivre de qualité inférieure (99,92 %), se vendant sur fond d'un important "décote de qualité qui privait la Gecamines d'une partie de ses revenus, au motifs des impuretés contenues dans le cuivre produit", a ajouté le directeur de la société. La nouvelle performance constitue lun des premiers "résultats du renouvellement de loutil de production sous le leadership de lactuel conseil d'administration", selon le même responsable. Basée à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga, la Gécamines a engagé une "transformation structurelle" impliquant la suppression des "échelons hiérarchiques", rendus "désormais inutiles". La Gécamines dont le président du conseil d'administration [ Albert Yuma ] se vante d'avoir évité la "faillite", produisait, à elle seule, 500?000 tonnes de cuivre par an, au milieu des années 1980. Mais ce niveau de production sest détérioré et, après avoir frôlé la faillite, elle a commencé à reprendre jusquà atteindre une moyenne annuelle de 25 mille tonnes au cours des 20 dernières années. LIRE LA SUITE SUR ACTUALITE.CD