Félix Tshisekedi est attendu ce mardi 20 août à Matadi, chef lieu de la province du Kongo Central pour prendre part au premier forum sur lénergie électrique en République Démocratique du Congo. Une délégation de la société nationale délectricité (SNEL) en provenance de Kinshasa ce lundi dans la ville portuaire. Organisé par la présidence de la République, ce forum aura pour thème «Etats des lieux, gestion et impacts sur lindustrie et le développement rural »
En amont de ces accises, le conseiller principal du chef de lEtat en charge des questions minières et d'énergie, Michel Eboma, a présidé une réunion du comité préparatoire à Kinshasa. Laquelle a regroupé les représentants de la présidence de la République, du gouvernement central, de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), de la société civile et les partenaires au développement, indique la présidence dans une dépêche de son service de communication. Il était question pour les participants dévaluer l'état davancement desdits préparatifs.
L'essentiel de la production en RDC est réalisée par les barrages Inga I (inauguré en 1971) et Inga II (inauguré en 1982). Les deux sont situées sur le fleuve Congo, en aval de Kinshasa.
D'autres petites centrales, plusieurs dizaines, sont disséminées à travers le pays, mais la RDC reste classée parmi les États africains disposant d'un faible taux de desserte en électricité.
Il varie entre 10 et 15% des 80 millions d'habitants. Le pays regorge encore un important potentiel hydroélectrique non exploité.
Censé renforcer Inga I et Inga II, un autre projet "Inga III" devrait générer 11 000 mégawatts et pourrait alimenter une bonne partie de lAfrique. Le projet existe depuis près de 30 ans, mais sa concrétisation a piétiné à plusieurs reprises.
Pour la première fois, un accord a été formalisé entre le gouvernement congolais et un groupement de sociétés chinoise et espagnole en 2018.
Ces sociétés sont chargées de mobiliser les fonds nécessaires à la construction d'Inga III. Le coût est estimé à 14 milliards de dollars. Le projet devrait générer 25 000 emplois dont 10 000 postes permanents, mais la date du début effectif des travaux n'a pas encore été annoncée.
Christine Tshibuyi