Les assemblées annuelles des Conseils des gouverneurs du groupe de la Banque africaine de développement (Banque africaine de développement et Fonds africain de développement) 2019 se tiennent à Malabo, en République de Guinée équatoriale, du 11 au 14 juin 2019 au centre de conférences Sipopo.
Parmi les 3 000 participants attendus figurent les ministres des finances, les gouverneurs des banques centrales, les décideurs, les organisations de la société civile, les dirigeants d'organisations internationales et les chefs d'industries des 80 États membres du Groupe de la Banque.
Les assemblées annuelles de cette année sont consacrées à «l'intégration régionale pour la prospérité économique de l'Afrique», l'une des cinq priorités de la Banque, les «cinq priorités» (éclairer et alimenter l'Afrique , nourrir l'Afrique , industrialiser l'Afrique , intégrer l'Afrique et améliorer la qualité de vie pour les peuples d'Afrique). La Banque est fermement convaincue que l'établissement de liens entre les pays africains est essentiel à la transformation économique du continent. Principal bailleur de fonds du développement des infrastructures du continent, il se concentre sur la connectivité régionale en investissant dans des infrastructures (routes, lignes de transport d'électricité, pipelines et réseaux de communication) et en élaborant et en appliquant des politiques cohérentes pour l'ouverture des frontières.
La population africaine d'un milliard d'habitants et son PIB combiné de plus de 3 400 milliards USD pourraient créer d'énormes opportunités pour ses producteurs. Pour réaliser ce potentiel, les gouvernements africains et les communautés économiques régionales doivent coopérer afin de faciliter le transfert transfrontalier de biens, de services, de personnes, d'argent, d'énergie et de connaissances. Selon l'indice d'ouverture des visas de la Banque, seuls 25% des pays africains n'ont pas besoin de visa pour voyager (contre 22% en 2017 et 20% en 2016), tandis que 51% des pays africains continuent d'imposer des visas aux pays africains ressortissants nationaux (contre 54% en 2017 et 55% en 2016).
AFDB