Cette manifestation a eu lieu à partir de midi au centre-ville de Kolwezi, chef-lieu de la province de Lualaba (démembrée ex Grand Katanga). Selon ces agents de la Sotrakol, chauffeurs et receveurs, leurs salaires ont été utilisés par Mme le maire de Kolwezi, patronne de la société Sotrakol, comme fonds layant servi de battre sa campagne électorale. A laquelle élection, elle a dailleurs été candidate malheureuse pour le compte du PPRD.
« Les clauses étaient de rembourser cet argent à la caisse de la société après lélection, afin de pouvoir payer les agents. Malheureusement elles sont devenues lettre morte », nous rapporte le confrère Jean-Claude Mukenga Kalombo, journaliste à Kolwezi.
Et de marteler : « Les délégués de ces manifestants rapportent que le maire déclare avoir la justice locale dans ses poches, et quil est difficile pour elle en tant quautorité urbaine dêtre interpellée. Mme Véronique Opite est taxée de mauvaise gestionnaire, sans une bonne volonté politique. Lon décrie également le manque dun bon encadrement des agents de la Sotrakol. Mme le maire est aussi accusée de vouloir liquider lentreprise ».
Voilà pourquoi les manifestants ont décidé que, dépasser ce délai de 48 heures accordé de lultimatum, si madame ne sexécute pas en répondant positivement à leur désidérata, une série de manifestations de grande envergure sensuivra.
Contactée par la presse, lautorité urbaine répond à travers son adjoint quil nen est rien de tout cela. Véronique Opite reste donc stricte dans sa décision, celle de ne pas répondre aux revendications de ces agents en colère.
Lepetit Baende